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Olivier Jarno. La liberté fondamentale. Offert par la famille poulpe dans un concours sur Instagram. Merci à eux !! :) La trentaine passée, Paul-Hubert est célibataire, se sent isolé et a un emploi qui l'ennuie profondément. Dépressif, il décide de devenir l'un des cobayes d'une expérimentation de l'euthanasie lancée par l'état. 144 pages.
Paul-Hubert s'ennuie, il regarde trop la télé, son rythme de vie est bercé par la télévision... Il arrête ses loisirs, ses collections de timbres, en a marre de son travail, ne songe même pas à demander de l'aide à sa famille. Il rêve de tuer son boss...
Quand un spot TV un peu différent va solliciter son attention.
Il s'agit d'une expérience d'euthanasie menée par l'état. Alors pourquoi pas, puis-ce qu'il ne se trouve plus aucune raison de vivre... Mais peut-être changera il d'avis?:)
Et très vite Paul-Hubert est bais*, en cas de fuite, il sera recherchée par la police et puce comme un chien, en cas des suicide, ses proches seront inquiétés.
C'est prévu pour dans un an. Il fonce droit vers la mort. Parviendra il a freiner?
On passe par tout les étages. Ca commence mal, puis on alterne les phases optimistes et pessimistes, les bonnes et les mauvaises nouvelles... Un vrai livre bipolaire!(:
Je vous laisse deviner (ou lire?) la suite.
Il y a aussi toute une partie romance, pas très développée mais c'est aussi bien comme ça.
C'est un livre incroyable, que j'ai quasiment lu en une fois, même si le procédé était assez noir dans les 55 premières pages, je me suis accroché, et puis j'ai vu de la lumière.
Mais bon "la liberté fondamentale" ce n'est pas celle de disposer de sa vie? Smile, à comprendre avec la fin...
Du coup la plume d'Olivier Jarno est mature, même si certains éléments sont légèrement télescopé.
Au final le livre de Jarno reflète une réalité tintée d'humour et d'insolence, avec la vie et le moral qui va et qui vient mais qui, toujours, continue.
Ou s'arrête tôt ou tard?!:)...
Lien : https://allmylinks.com/charl..
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Avant toutes choses, je remercie l'auteur de m'avoir envoyé son roman. C'est un livre 📖 vraiment bien écrit et il traite avec humour 😂 d'un sujet délicat. J'ai tout de suite été intriguée 🧐 par le sujet, un projet d'euthanasie pour les dépressifs organisé par l'État. C'est rare et c'est comme si l'État voulait se débarrasser de toutes les personnes en dépression. le livre ne fait que 145 pages, mais ça ne raccourcit en rien l'histoire. C'est un roman touchant 🥺, bien rythmé et le personnage principal est attachant. J'ai lu ce livre en déviant de mon style habituel, fantasy, science fiction, et je ne le regrette pas. J'ai passé un bon moment avec Paul-Hubert, qui redécouvre le plaisir de vivre au cours de sa dernière année existence. Être dans sa tête et suivre pas à pas sa progression de vie est enrichissant. Il essaye tant bien que mal de sortir de sa dépression 😞 et faire ce pour quoi il est vraiment heureux 😄. Sur la couverture, l'auteur a prêté son visage et je trouve cela original. Olivier Jarno a déjà écrit 3 livres, dont une nouvelle sur des thèmes variés. En bref, c'est un roman instructif avec une écriture ✍️ fluide et j'ai pris grand plaisir 🤗🥰 à le découvrir, je le recommande.
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Nous suivons Paul Hubert dans cet ouvrage, dépressif et au plus mal dans sa vie personnelle et professionnelle.

Rejoignant un programme expérimental d'euthanasie lancé par l'Etat. Nous suivrons ses aventure durant sa dernière année de vie, ainsi que son état d'esprit.

Cynisme et humour sont au rendez vous, tout en proposant une réflection sur la dépression, la mort, le sens que l'on donne à nos vies.

Un roman qui se lit très bien, avec un héros attachant, je suis content d'avoir pu découvrir ce livre.
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Paul-Hubert est un homme comme les autres, son travail à la mairie l'ennuie au plus haut point. Il n'est ni épanouit dans sa vie professionnelle ni dans sa vie personnelle. En pleine dépression, il décide d'arrêter son traitement du jour au lendemain. Pour lui, sa vie n'a plus de sens et décide d'être l'un des cobayes d'une expérimentation à l'euthanasie.

J'ai aimé découvrir « La liberté fondamentale » ainsi que l'histoire de Paul-Hubert. Dès les premières pages, l'auteur nous fait part de réflexion sur la dépression. le projet de Paul-Hubert, l'euthanasie, est le fil conducteur de ce roman. On découvre via celle-ci son évolution mentale et psychologique. J'ai aimé la façon décalée (second degré) dont l'auteur parle de l'euthanasie, ce qui permet d'aborder le sujet d'une autre manière. L'histoire est pleine de rebondissements et on se demande souvent si Paul-Hubert va aller au bout de cette expérimentation.

J'ai trouvé le personnage de Paul-Hubert très attachant. Ce personnage de tout juste 33 ans n'a plus que 12 mois avant de se faire euthanasier par manque de goût à la vie, mais c'est sans compter sur son but qui va finalement tout remettre en question.

La plume de l'auteur est accrochante, fluide, bien maitrisée et utilise un vocabulaire riche.

Je remercie l'auteur de m'avoir permis de découvrir son roman.
Lien : https://ohangelabdx.wordpres..
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♥♥♥♥♥ / 5

Je remercie l'auteur de m'avoir proposé la lecture de son ouvrage. Court mais diablement efficace. le thème de la mort programmée m'a paru franchement attractif. Un côté un peu voyeur je suppose mais je me demandais comment on pouvait le traiter en si peu de pages.

Jean-Hubert est dépressif, la maladie du siècle. Un emploi répétitif, une médication qui l'anesthésie. Alors forcément quand s'offre à lui la possibilité d'en finir légalement avec tout ça, et d'avoir une sensation d'utilité pour la société, il saute sur l'occasion. La morosité du quotidien est dépeinte crument, avec un réalisme acide. Pour toute personne ayant touché du doigt cette maladie et ce qu'elle fait à notre cerveau et notre estime de soi, c'est une identification immédiate.

Notre JH n'ayant plus rien à perdre, il décide enfin de vivre la vie qu'il aurait aimé. Avec succès d'ailleurs, on pointe l'ironie de la chose. La dépression s'éloigne alors sa vie éphémère prend un sens. Mais la machine administrative est inéluctable, impitoyable, violente. Je me suis prise une claque. le manque de longueur de cette histoire la rend encore plus percutante, je l'ai dévorée. L'écriture est très agréable, le côté familier n'ôtant en rien la richesse de vocabulaire. J'ai juste un peu regretté la toute fin, j'aurais aimé que ce soit plus jusqu'au boutiste.

Petit big up à Nagui ! Lisez ce livre. Il sort des sentiers battus, ça fait du bien.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Olivier Jarno m'a contactée il y a quelques temps pour me proposer de m'envoyer La liberté fondamentale par mail. Un tour sur son feed Instagram a suffi à titiller mon intérêt malgré un roman à mille lieues de ce que je lis habituellement (Paul-Hubert n'allait certainement pas se découvrir une marraine la bonne fée) : comment pouvait-il conseiller son roman pour une session les pieds dans l'eau en abordant des sujets tels que la dépression ou l'euthanasie ? Ni une ni deux, j'acceptais sa proposition et je recevais les fichiers dans ma boîte mail. le PDF faisait moins de 150 pages. Parfait. Je pourrais aller au bout même si je n'accrochais pas. Étonnamment, j'ai attendu le retour du beau temps pour l'ouvrir. Parce que je voulais jouer le jeu (même s'il était hors de question d'approcher une eau à 18°C). Ou que je redoutais de le lire par temps gris. Allez savoir ! Et je l'ai dévoré entre deux courriers clients à taper. Je n'en reviens toujours pas. J'ai complètement adhéré au style d'Olivier Jarno. Je suis tombée sous le charme de Paul-Hubert et de ses commentaires mi-piquants mi-défaitistes. J'ai voulu le secouer. J'ai voulu le serrer dans mes bras. J'étais sûre que le roman ne pouvait que bien finir. Que le but de cette expérimentation de l'euthanasie était de montrer aux cobayes combien la vie était belle et pleine de surprises. J'ai sous-estimé Olivier Jarno. Il a joué avec mes nerfs jusqu'au bout. J'ai été submergée par des sentiments aux antipodes les uns des autres. À mi-chemin entre le drame et la comédie, La liberté fondamentale m'a rappelé Mary et Max d'Adam Elliot. Une pépite. Un seul bémol : il était trop court. Je ne peux que vous conseiller de le glisser parmi vos maillots de bain. Vous serez surpris.
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J'ai trouvé ce roman intéressant. Il aborde des sujets importants : la dépression, la dépendance aux antidépresseurs et aux anxiolytiques qu'elle entraîne, et l'euthanasie. Paul-Hubert, qui n'a plus rien à perdre, a un an pour faire de sa vie celle qu'il aurait aimé vivre. On se trouve face à deux personnalités différentes, celle d'avant son inscription à cette expérimentation, et celle d'après. Il pousse à la réflexion sur la vie.
Ce récit est bien écrit et original. J'ai passé un bon moment.
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