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Critique de Meygisan


Un second tome qui tient toutes ses promesses. Le rôle d'Elya est révélé et le personnage de Soënne, l'ancienne reine des Scents, qui se voulait jusque là seulement un instrument, se révèle plus important et plus fort. Ce tome est l'histoire de deux femmes qui se battent l'une pour sa survie et l'autre pour la paix et la justice. Leurs destins convergent vers un but commun, le bien d'Asceltis et de tous les peuples. Il est étonnant d'assister à ce renversement de situation entre les deux tomes. Si le premier était marqué par la prédominance et l'autorité de la gente masculine, le second met en valeur ces deux femmes, Elya et Soënne, toutes deux maltraitées par un homme, qui reviennent au pouvoir et sauvent de surcroît les races d'Asceltis. L'on pourrait même croire qu'il s'agit là d'une histoire purement féminine car même la "méchante" est une femme. Les hommes sont laissés en arrière plan, ne servant qu'aux basses besognes et n'ayant pas d'autre utilité que d'asseoir la suprématie de la gente féminine. Attention je ne parle pas ici de sexisme mais je trouve plutôt rafraîchissant de lire enfin un peu de fantasy où les femmes sont à l'honneur, et où l'histoire ne se résume pas à des quêtes initiatiques ponctuées de combats épiques, sanglants limite gores à n'en plus finir. Un peu de légèreté et de finesse dans ce monde de brutes ne fait pas de mal...
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