L'amour n'est pas un sport de combat

Juliette vit en garde alternée chez ses grands parents divorcés depuis la mort de sa mère, l'été dernier. Avec sa copine Elodie, elle lorgne sur le plus beau garçon du collège, tout en se barricadant derrière une muraille de timidité. Un accident de roller va bouleverser cette vie bien huilée et l'obliger à sortir de son cocon.
L'héroïne de l'histoire est très attachante, avec son côté garçon manqué, renfermée, un peu mal dans sa peau. Ses ressentis et réactions après la mort de sa mère sont bien dépeints et sonnent juste.
L'histoire d'amour est un peu simplette, et le revirement de l'héroïne, d'une mélancolie profonde à la joie de vivre, un peu trop radical pour être crédible. Mais le texte est émaillé de touches d'humour qui dynamisent le tout et composent une lecture légère et agréable.