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Critique de Chronicroqueuse


Nikki est une jeune femme d'une vingtaine d'années d'origine Sikh qui vit à Londres, elle a abandonné ses études et travaille pour l'instant dans un pub. Un jour, alors qu'elle rend service à sa soeur, elle va tomber sur une annonce qui recherche une enseignante pour un cours d'écriture. Nikki saute sur l'occasion mais n'a pas compris que ce qu'elle pense être de l'écriture créative est simplement un cours d'apprentissage de l'écriture pour des femmes presque toutes analphabètes. de plus, elles sont plus là pour parler, raconter leurs histoires qu'autre chose…

J'ai pris l'habitude de ne jamais être déçu par la collection du Cercle Belfond et c'est encore une fois le cas, je pense que c'est même un de mes titres préférés. J'ai tout de suite été attirée quand j'ai vu que ce titre faisait parti de la collection et aussi grâce à la couverture magnifique et très attirante, je remercie donc très chaleureusement Netgalley et les éditions Belfond pour cette lecture.

Ce roman nous plonge dans la véritable petite partie de l'Inde qui se trouve au coeur de Londres. C'est un monde de tradition, régenté par les hommes et la religion.
Nikki est indépendante et vit un peu en marge de sa famille et surtout de sa culture. Elle a une soeur qui elle s'inscrit beaucoup plus dans la tradition. Cette dernière en a assez d'être seule et veut se marier, cela de façon traditionnelle : elle va rechercher un mariage arrangé. Nikki a beaucoup de mal à comprendre cela même si c'est chose courante là d'où elle vient.

Les femmes qui vont bénéficier des cours de Nikki sont des veuves à l'apparence respectable et calme mais elles sont aussi pleines de vies et drôles. Elles portent un voile blanc et sont silencieuses car elles sont enfermées dans leur statut. Elles doivent toujours faire profil bas, ne pas se faire remarquer et se soumettre aux hommes. Mais elles veulent aussi rester femme et entre elles, elles se lâchent et peuvent se montrer survoltées, tout cela grâce à leurs histoires. Ces histoires sont érotiques et c'est ce qu'elles ont envie de raconter, car ce n'est pas parce qu'elles sont veuves qu'elles n'y pensent plus. Elles aussi ont des désirs et des besoins, quoi qu'en pensent les hommes à qui elles n'ont plus le droit d'adresser la parole, elles restent femme.
Pour mon avis complet: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2018/06/05/le-club-des-veuves-qui-aimaient-la-litterature-erotique-balli-kaur-jaswal/
Lien : https://chronicroqueusedeliv..
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