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Critique de Gwen21
Exupère... Parions que vous n'avez jamais suivi les aventures d'un héros portant un nom aussi original ! Et bien, avec Annie Jay, le mystère commence là !
Sous la plume toujours aussi "efficace" de cet auteur que j'affectionne particulièrement, prennent vie des personnages des plus sympathiques : Exupère, jeune homme tout juste sorti de l'adolescence, tient de son père, policier (attention, nous sommes dans la deuxième moitié du XVIIème siècle!), un goût prononcé pour un métier tout nouveau mais bien utile à la bonne ville de Paris, infestée de truands, de coupe-jarrets et autres tire-laines ! Puis vient Camille, le charmant archétype de la douceur et de la vertu, 16 ans, confiée aux bons soins de Madame de la Fayutte, aux prises avec ses premiers émois amoureux... A eux deux, ils doivent démêler une sombre affaire de disparitions criminelles : de jeunes bourgeois, manquant singulièrement de prudence, seraient les victimes d'une coupeuse de bourses (ne vous méprenez pas, nous parlons bien des ancêtres de nos porte-feuilles ! c'est un livre pour ados tout de même) particulièrement dangereuse... Nos deux héros sauront-ils s'entendre pour mieux s'allier et déjouer les plans machiavéliques de cette âme assassine ?
Comme toujours avec Annie Jay, la narration se dévore, c'est bien écrit. Evidemment, avec des yeux d'adulte, l'action reste très prévisible et les rebondissements ne risquent pas de vous faire frôler la crise cardiaque mais, par un dimanche gris et neigeux, se recroqueviller dans un fauteuil crapaud stratégiquement placé contre le radiateur et retomber en adolescence, se laisser émouvoir par la séduction débutante et maladroite de deux courageux héros n'a rien pour me déplaire.
Sous la plume toujours aussi "efficace" de cet auteur que j'affectionne particulièrement, prennent vie des personnages des plus sympathiques : Exupère, jeune homme tout juste sorti de l'adolescence, tient de son père, policier (attention, nous sommes dans la deuxième moitié du XVIIème siècle!), un goût prononcé pour un métier tout nouveau mais bien utile à la bonne ville de Paris, infestée de truands, de coupe-jarrets et autres tire-laines ! Puis vient Camille, le charmant archétype de la douceur et de la vertu, 16 ans, confiée aux bons soins de Madame de la Fayutte, aux prises avec ses premiers émois amoureux... A eux deux, ils doivent démêler une sombre affaire de disparitions criminelles : de jeunes bourgeois, manquant singulièrement de prudence, seraient les victimes d'une coupeuse de bourses (ne vous méprenez pas, nous parlons bien des ancêtres de nos porte-feuilles ! c'est un livre pour ados tout de même) particulièrement dangereuse... Nos deux héros sauront-ils s'entendre pour mieux s'allier et déjouer les plans machiavéliques de cette âme assassine ?
Comme toujours avec Annie Jay, la narration se dévore, c'est bien écrit. Evidemment, avec des yeux d'adulte, l'action reste très prévisible et les rebondissements ne risquent pas de vous faire frôler la crise cardiaque mais, par un dimanche gris et neigeux, se recroqueviller dans un fauteuil crapaud stratégiquement placé contre le radiateur et retomber en adolescence, se laisser émouvoir par la séduction débutante et maladroite de deux courageux héros n'a rien pour me déplaire.
