AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de luocine


Voici la raison de mon silence sur mon blog, je suis restée plongée (jeu de mot trop facile !) dans ce roman pendant deux semaines.
J'ai trouvé ce livre dans un lieu que j'aime la « droguerie marine à Saint-Servan (à côté de Saint-Malo) ce livre était pour le blog de la vareuse lié à la Droguerie leur coup coeur de l'année 2010.
L'auteur revisite la fin du 19° et la moitié 20° siècle du point de vue de la communauté des gens de la mer de Marstal. Au début, lors des temps anciens de la voile (1848), c'est un peu lent pour moi, mais peu à peu, j'ai été captivée par ce roman et j'avoue avoir très envie d'aller visiter Marstal et sa région. La dureté de la vie sur un bateau est telle, que cela forge une mentalité particulière : sans la cohésion de tous et l'acceptation d'un chef incontesté, un bateau est menacé. Autrefois la survie en mer était très problématiques tant les conditions étaient dures : l'humidité, le froid, les tempêtes, le risque de se perdre. Si, de plus, le capitaine ne savait pas se faire respecter de ses hommes, alors, tout l'équipage allait à une perte certaine.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Albert qui croit en l'unité et dans la solidarité et qui veut appliquer ce qu'il a appris de mieux sur les bateaux à l'organisation de la communauté.
J'ai aimé aussi la tragique condition des femmes qui pleurent leur père, leur mari et leurs fils... Je comprends celle qui fera tout ce qu'elle peut pour que la mer n'attire plus les garçons.
L'auteur a su donner vie à une région et à un pays, c'est je crois le premier auteur danois que je lis, je suis contente d'avoir commencé par ce livre car il rend compte du fondement de leur civilisation basée avant tout sur l'amour de la mer et de la navigation.
Les rapports entres les hommes sont finement analysés, la difficulté du sentiment amoureux également. Les hommes et les femmes vivaient vraiment dans deux mondes complètement séparés, pour les uns la dureté qui commençait dès l'école (mais était tellement pire à bord des navires), et pour les autres la survie du quotidien dans l'angoisse de l'attente.


Lien : http://luocine.over-blog.com/
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}