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Critique de Sylde


En 1967, Chen Zhen jeune étudiant chinois est envoyé travailler en Mongolie. Là, il découvre un peuple et son mode de vie. Au contact d'un ancien, Bilig, et de sa famille il apprend à connaître ce peuple. Chen Zhen ne tarde pas à être conquis par ces Mongols qui mènent une vie difficile mais toujours en harmonie avec la nature qui les entoure, notamment avec le loup, à la fois ennemi et protecteur de la steppe.
Mais nous sommes en 1967, la révolution culturelle souhaite balayer toutes les coutumes, et les représentants de l'état veulent supprimer les loups sans écouter la voix de Bilig qui parle d'équilibre.
De son côté Chen Zhen a un rêve : approcher un loup pour mieux le connaître. À partir de là il n'a de cesse de mettre tout en oeuvre pour trouver un louveteau, sans s'occuper des mises en garde des anciens.
Le Totem du loup nous offre une vision "positive" de l'envoi des jeunes instruits à la campagne, n'oublions pas que le livre a été publié en Chine, cependant il pointe aussi les excès de l'administration chinoise responsable de la mort de la steppe et d'un mode de vie.
Pourtant Chen Zhen parle de ce que Khrouchtchev a fait au Kazakhstan. En cassant le mode de vie nomade au profit q'un développement agraire et industriel, il a fait de la steppe un désert. Mais les erreurs du voisin Russe sont reproduites par les Chinois en Mongolie.
En cela, c'est un livre emprunt de nostalgie, qui nous parle de la folie destructrice des hommes.
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