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Critique de bdelhausse


On démarre avec un Jerry qui débarque comme un cheveu dans la soupe en bordure mexicaine, cherchant Pancho (d'habitude, c'est l'inverse...). C'est la "Revolucion"... Caramba.

Jerry accepte de convoyer (seul) des caisses contenant des machines à coudre... Là, on a du mal à reconnaître notre "good old boy", honnête, consciencieux, et tout et tout. Même le lecteur tombé de la dernière pluie aura deviné que les caisses contiennent des armes. Pas Jerry...

Il se fait prendre avec son guide. Direction "carcel"... car Jijé continue à nous mâtiner sa BD de termes mexicains, quand ce n'est pas indien. Les bandidos arrivent et Jerry qui s'évadait est remis en prison. Quelle joie de se dire que ce sont des braves révolutionnaires qui vont le fusiller et non des "federales" corrompus, dixit un révolutionnaire. Et un officier de l'armée de rétorquer "vous auriez pu être fusillé par d'honnêtes "federales", au lieu de cela, vous le serez par d'infâmes révolutionnaires"... Cette ironie (assez rare dans les Jerry Spring) est le seul flash de ce quatrième tome de la série.

Pancho arrive, car il a été enrôlé par les révolutionnaires. Jerry, libre, comence à s'opposer aux ordres des chefs des bandits. Et les Apaches débarquent. Heureusement Jerry reconnaît la tribu de Une-Seule-Flèche. Mais il finit quand même attaché à attendre son exécution...

De fil en aiguille, les deux compères finissent dans un palais mexicain et échappent de peu au traquenard tendu par un gouverneur corrompu.

Mais Jerry Spring, en bon père-la-pudeur conforme à son image lisse et nette, a pu convaincre Une-Seule-Flèche de s'occidentaliser... il va apprendre à lire, écrire et à vivre comme un "bon Américain"... la morale est sauve (si vous percevez de l'ironie dans mes propos, je vous félicite).

Côté scénario, donc, c'est vaches maigres. Côté dessins, Jijé s'améliore encore, avec un grand souci du détail dans les villes et villages mexicains et surtout dans le palacio du gouverneur (et dans les uniformes très chargés des gardes).
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