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Critique de JIEMDE


Quand La Traviata est transposée en Corée, Violetta devient Jeong Yumi et Alfredo s'appelle ici Kim Hyeongbin. Mais le parallèle s'arrête vite car dans le portrait de la Traviata de Do Jinki (traduit par Kyungran Choi et Delphine Bourgoin), la courtisane ne se meurt pas mais est retrouvée assassinée dans son appartement sécurisé, à côté du cadavre ensanglanté du voisin qui la harcelait.

Les conditions d'un double meurtre à huis-clos sont alors réunies, permettant de débuter ce « whodunit » en compagnie du commissaire Lee Yuhyeon et du mystérieux avocat Gojin. Suspects de choix, le concierge Jo Pangeol, puis Kim Hyeongbin l'amoureux, semblent être les seuls coupables potentiels. Mais chaque indice, chaque piste, chaque mobile mène à une impasse, et le milieu des chaudes nuits de Gangnam et de ses bars à hôtesses garde son mystère et ses secrets…

Do Jinki, auteur phare du genre en Corée et père de Gojin dont il a fait un de ses personnages récurrents, connaît et maîtrise son genre, nous baladant comme il le faut jusqu'à l'étonnant dénouement. Abusant parfois (beaucoup) du procédé de récapitulation, il nous tient néanmoins jusqu'au bout dans son intrigue, propre, maîtrisée, mais dont je suis néanmoins resté trop éloigné de ses protagonistes.

L'enquête reste cependant dépaysante et originale, donnant envie de replonger dans d'autres opus de la série Gojin, avocat doté de petites cellules grises que Poirot n'aurait pas reniées !
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