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Critique de Phil56


Ouf ! Après une première approche peu convaincante ("Une femme que j'aimais"), j'ai enfin découvert ce qui fait la force et peut-être parfois la faiblesse d'écriture d'Armel Job, à savoir : nous raconter une histoire simple (mais non simpliste) qui nous parle sans prétention de l'humain de la plus lumineuse à la plus sombre de ses facettes.
L'auteur nous propose ici un roman choral assez classique, y faisant évoluer 4 personnages principaux (2 hommes/ 2 femmes) dont les destinées vont se croiser pour le meilleur ou pour le pire.
Le rythme en est soutenu, le suspense toujours subtilement entretenu.
Témoignant d'une réelle empathie pour ses "héros" fictionnels, Armel Job nous invite à pénétrer petit à petit dans l'intimité de chacun, distillant çà et là, une ironie bienveillante, un humour léger sonnant constamment juste.
L'émotion, souvent présente, ne vire jamais au pathos.
A noter aussi et, ce n'était pas partie gagnée compte tenu du sujet abordé, l'absence de stéréotypes, le refus de tout angélisme, la permanence d'une grande lucidité.
Au final, nous est livré un vibrant plaidoyer romanesque, sans concession ni manichéisme, pour le respect de la dignité humaine en général, féminine en particulier.
P.S. : A certains moments de lecture, bruissaient en moi la musique et les paroles de la bouleversante complainte intitulée "Aloïda" du groupe breton Tri Yann figurant sur l'album "Portraits" sorti en 1995.
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