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Critique de okka


Paysage montagneux sous la neige, le Bouncer à cheval accompagné de son fidèle ami à trois pattes Mocho fuient une meute de loups à leur poursuite.
Ou vont-ils ? Que font-ils ici ?
...

Peu de temps auparavant un fourgon du pénitencier chargé de transporter un condamné de Barro-City à leur prison. Avec à leur tête Pretty John, le fils du féroce directeur du pénitencier de Deep-End. Escorté de 3 tuniques bleues dont Mad Buffalo, un cruel gorille, gardien. Tous quatre ont commis des actes cruels impardonnables dans l'Infierno saloon, et ont pris la fuite, pendant que Bouncer jouait aux cartes complètement saoul dans le quartier Chinois auprès de la douce Yin Li.
Mandater par le shérif il s'en va à leur poursuite, pour ramener cet assassin, et le juger ici.

À travers ce périple il fera la connaissance d'Indiens. Mais aussi de la cruauté sans limite des hommes blancs, dit civiliser.
Et c'est en Enfer « un putain de nid de vipères » que Bouncer arrivera à destination… Après avoir pris le train qui équivaut à cinq jours de cheval, pour traverser une étendue désertique, dont au terminus se dresse un monastère de mur blanc, reconvertie en pénitencier et dirigé par Ugly John.


Une justice immorale y demeure entre ses quatre murs. Des femmes y sont internées, pour assouvir les besoins des prisonniers et des gardiens, qui ne consistent pas à s'occuper du ménage ni des repas… c'est tout simplement de la traite des blanches.
Ce qui rappelle ce qui se fait encore aux USA, qui est de construire des prisons privées aussi vite que des champignons, préférant cela à l'éducation, (un business juteux, plus lucratif que la drogue )… et dedans y demeure une justice en marge des règles dictées, par les conventions, par l'État.


Trois ans après le dernier tome celui-ci arrive et casse la baraque.
Une BD riche en action, mettant notre héros, le manchot Bouncer, encore dans de salle pétrin de plus en plus dur à s'en extraire.
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