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Critique de LeScribouillard


John Difool, privé pourri et blasé, vit dans un des taudis de la Ville-Puits en compagnie de son sympathique oiseau, Deepo la mouette à béton. Si son caractère d'antihéros change du tout au tout de l'éternel gentil brave et sincère, il n'en reste pas moins que sa profession ne sert à RIEN de tous les six tomes. Disons à la rigueur que c'était une justification possible pour accompagner une femme dans un lieu mal famé d'où il prendra la fuite et découvrira ainsi l'Incal. Mais du reste, il n'y a strictement aucune enquête ni intervention policière. Peut-être dans "Avant l'Incal", il faudra voir, mais pour ce coup-ci, c'est râpé.
Eh oui, car il faut dire que "L'Incal" mélangeait déjà pas mal de sous-genres de la science-fiction : cyberpunk, space opera et SF psychédélique, avec une vive critique des médias avec le personnage de Diavoloo, incarnant la télévision dans toute sa connerie. Mais restons dans ce premier tome qui ne s'en sort sans doute pas si mal, malgré le fait qu'on ne comprend pas toutes les infos du premier coup vu comme on nous les balance à la figure. En effet, notre antagoniste est réussi, Deepo également, et surtout l'Incal, objet mystérieux doué de personnalité, assume à merveille son rôle de ressort principal de la série. du reste, c'est en feuilleton, et nous avons beaucoup encore à apprendre de cet univers... Au final, on a plutôt hâte de voir la suite, tant le worldbuilding est riche et les personnages réussis.
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