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Critique de jcjc352


Critique globale de la série
Déjà renseignements pris il apparaît que ni Alejandro Jodorowsky ni Jean Giraud n'ont pris part à cet (ces) album (s) donc rendons à César ce qui est à lui, l'excellent graphisme est de Valentin Sécher et le scénario de Jerry Frissen: l'essentiel pour une BD étant le dessin puisque que c'est un ouvrage visuel, le scénario ne peut qu'être secondaire. Que Alejandro Jodorowsky soit à l'origine de l'histoire est une chose mais l'auteur de BD c'est Valentin Sécher. Pete Woods a dessiné deux tomes et Niko Henrichon un On peut préciser que Jodorowsky étant un fervent de Herbert l'histoire du Méta-Baron ressemble énormément à «Dune». les emprunts sont sans ambiguïtés. Il est intéressant de constater que Frissen, Sécher et consorts sont restés dans la même optique.
Sans avoir eu accès aux précédentes BD originelles « la Caste des Méta-Baron » de Jodorowsky et Gimenez on constate que cette histoire qui a donc déjà une généalogie
peut être considérée comme indépendante.
Ces tomes font partie d'une série composée de quatre diptyques et on ne comprend pas bien ce découpage surtout lorsqu'on a finit le dernier tome. Peut-être pour nous signifier que l'histoire est circulaire?
On peut supposer que les héros maléfiques sont regroupés par affinité ici pour les deux premiers tomes le Techno-Amiral et Khonrad l'Anti-Baron le père, Techno-Amiral/fils
, Khonrad, si un clone du méta-baron peut-être légitimement le fils du Techno-Amiral
On peut supposer encore que les choses cycliques vont par paire homme/femme, père/fils, humain /clone et père/fille mais pas l'inverse
Un univers pas trop original puisque les explications ressemblent fort à celles de notre Big bang mais avec un pré « big bang » sous forme de « big crunch » dont le méta-baron va devoir s'occuper
Un méta-bunker : dans l'idée un vestige idéalisé de la puissance militaire allemande de la seconde guerre mondiale ainsi que des appellations germaniques comme Khonrad et Wilhelm
Baron, un titre nobiliaire peu élevé, qui apparemment serait maléfique puisque dans l'imaginaire il est porté par des malfaisants. Toutefois ici le méta-baron demi-dieu immortel ou presque comme Paul Atréides de Dune ,représente un guerrier garant d'une stabilité de l'univers. le coté maléfique est alors porté par l'adversaire le techno-pape, puissance protectrice et dirigeante tutélaire de l'empire avec ses officiers militaires subalternes semblables aux Harkonnens de Dune. Même moeurs dégénérées, éphébophilie, sadisme et cruauté, violence sanguinolente, pouvoir autocrate sans partage.
L'Épiphyte qui ressemble très étrangement à l'épice de « Dune » substance dont ne peut se passer les voyages stellaires, substance qui se rapproche plus de notre pétrole car appelée aussi « huile » sorte de naphte volatile et intelligente qui par sa capacité d'interférer avec l'intelligence humaine et artificielle est mystique.
On y rencontre des clones de R2D2, Jabba le hutt de star war de Duncan, Idaho de Dune et bien d'autres
Un cycle qui se perpétue et dont l'originalité se détériore assez rapidement, la série semble poussive et ne se renouvelle pas suffisamment On a l'impression que les auteurs ont eu du mal à finir et qu'ils en sont soulagés… vu le demi-sourire satisfait du méta-baron en fin de série.
Pour la critique itou!
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