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Critique de sultanne
D'aucuns affirment qu'il ne s'agit pas là d'une oeuvre de référence et que cette plume piteuse, est celle d'un amateur.
C'est peut-être qu'ils n'y ont pas rencontré la verve et la vivacité de l'enfance, celle qui fait montre de puérilité et d'ignorance mais dont la force sait se révéler source de vitalité ; peut-être qu'il n'y ont pas décelé la fraîcheur de la jeunesse, celle qui fait qu'on passe toutes les étapes, même les plus dangereuses, sans même en avoir conscience.
Car il ne fait pas bon s'appeler Joseph dans un pays où les nazis ont pris le dessus et où, la misère s'installant, fait naître, du même coup des rancoeurs pétainistes auprès desquelles bien des français ont cru pouvoir se réchauffer.
Joffo raconte avec simplicité, humour et légèreté, l'expérience qu'il fit du juif errant. Et si celle-ci est (peut-être délibérément) presque dénuée de la violence qu'on rencontre habituellement dans ce type de témoignage, tant mieux, elle est ainsi accessible au plus grand nombre !
Face à la vie recluse d'Anne Franck, Joffo est un pendant qui explore le grand air et la vadrouille, une version masculine peut-être (pardonnez-moi ce manichéisme) de l'enfance juive durant la déportation.
Plein de fougue et de la puissance que peut apporter l'impertinence de l'enfance, il témoigne d'une furieuse envie de vivre là où la sauvagerie destructrice règne, une sorte de roman initiatique à la fois touchant et réaliste qui fait la part belle aux farces et à l'ironie du sort.
Une belle leçon d'humanité qui saura toucher sans faire mal, attendrir sans faire pleurer.
**********
Pour d'autres échanges livresques, rendez-vous aussi sur Instagram :
Lien : http://www.instagram.com/les..
C'est peut-être qu'ils n'y ont pas rencontré la verve et la vivacité de l'enfance, celle qui fait montre de puérilité et d'ignorance mais dont la force sait se révéler source de vitalité ; peut-être qu'il n'y ont pas décelé la fraîcheur de la jeunesse, celle qui fait qu'on passe toutes les étapes, même les plus dangereuses, sans même en avoir conscience.
Car il ne fait pas bon s'appeler Joseph dans un pays où les nazis ont pris le dessus et où, la misère s'installant, fait naître, du même coup des rancoeurs pétainistes auprès desquelles bien des français ont cru pouvoir se réchauffer.
Joffo raconte avec simplicité, humour et légèreté, l'expérience qu'il fit du juif errant. Et si celle-ci est (peut-être délibérément) presque dénuée de la violence qu'on rencontre habituellement dans ce type de témoignage, tant mieux, elle est ainsi accessible au plus grand nombre !
Face à la vie recluse d'Anne Franck, Joffo est un pendant qui explore le grand air et la vadrouille, une version masculine peut-être (pardonnez-moi ce manichéisme) de l'enfance juive durant la déportation.
Plein de fougue et de la puissance que peut apporter l'impertinence de l'enfance, il témoigne d'une furieuse envie de vivre là où la sauvagerie destructrice règne, une sorte de roman initiatique à la fois touchant et réaliste qui fait la part belle aux farces et à l'ironie du sort.
Une belle leçon d'humanité qui saura toucher sans faire mal, attendrir sans faire pleurer.
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