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Critique de ZeroJanvier79


Après plusieurs lectures presque exclusivement en français, j'avais envie de reprendre mon rythme où j'alterne les livres en français et ceux en anglais. J'ai choisi ce roman young adult de John Corey Whaley, un auteur américain que je n'avais jamais lu auparavant. J'avais découvert ce livre il y a peu de temps sur Goodreads et le résumé m'avait tout de suite donné envie de le lire :

Sixteen-year-old Solomon has agoraphobia. He hasn't left his house in 3 years. Ambitious Lisa is desperate to get into a top-tier psychology program. And so when Lisa learns about Solomon, she decides to befriend him, cure him, and then write about it for her college application. To earn Solomon's trust, she introduces him to her boyfriend Clark, and starts to reveal her own secrets. But what started as an experiment leads to a real friendship, with all three growing close. But when the truth comes out, what erupts could destroy them all. Funny and heartwarming, Highly Illogical Behavior is a fascinating exploration of what makes us tick, and how the connections between us may be the most important things of all.

J'ai commencé à le lire ce week-end et j'ai adoré dès le début. Il était impossible pour moi de ne pas être attendri par le personnage de Solomon, un adolescent de seize ans souffrant d'agoraphobie et de crises de panique, dont l'une trois ans auparavant qui l'a poussé à plonger dans la fontaine devant son école où il n'a plus remis les pieds depuis. Pire, Solomon n'est plus sorti de chez lui depuis cet épisode. C'est un personnage évidemment tourmenté mais aussi plein d'humour et de vie.

Sa vie bien réglée, justement, va être bousculée par l'arrivée de Lisa, une lycéenne qui rêve d'être admise dans un département de psychologie à l'université et se donne pour mission de soigner Solomon, qui sera son sujet d'étude pour l'essai qu'elle doit rédiger pour son dossier de candidature.

Le troisième larron, c'est Clark, à la fois athlète, geek et petit-ami de Lisa. D'abord jaloux du temps que Lisa passe avec Solomon, il va lui aussi se rapprocher de l'adolescent reclus dans sa maison, jusqu'à éveiller les soupçons de Lisa quand il va finir par passer plus de temps avec son nouvel ami qu'avec elle.

It was the thing they had most in common—all they wanted was a quiet place to be invisible and pretend the world away. And that's exactly what they had before things got weird. Now, no matter what they told themselves or each other, it would always be different. After all, no first love goes away overnight, especially one that's always right in front of you, but just out of your reach.

Je ne vais pas dire que c'est de la grande littérature, on reste dans du young adult assez classique à la fois dans le style d'écriture et dans la construction narrative, mais c'est clairement un récit drôle et touchant, qui oscille entre le thème de la maladie mentale de Solomon et un triangle amical et amoureux entre les trois adolescents. Cela pourrait être un roman sympathique parmi d'autres, mais le personnage de Solomon et son parcours apportent une profondeur et une richesse particulières. J'ai beaucoup aimé lire ce roman, et j'ai bien envie de découvrir les deux autres romans de cet auteur, surtout s'il y aborde de la même façon des sujets aussi forts et intéressants.

I'll never forget that day at the fountain. The other kids laughed and whispered, even when the principal had gotten him out of the water and wrapped a jacket around him. They just kept laughing and pointing as he walked by, dripping wet and never looking up from the ground. Most everyone I knew heard some ridiculous gossip about him by the end of that day. But then, within weeks, it was like he'd never existed. And that's when I got the saddest. They never brought him up again. Like we belonged there and he belonged somewhere else. It's not too hard to disappear when no one's looking for you. That's what we do sometimes. We let people disappear. We want them to. If everyone just stays quiet and out of the way, then the rest of us can pretend everything's fine. But everything is not fine. Not as long as people like Solomon have to hide. We have to learn to share the world with them.
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