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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'adage veut que l'univers des Green Lantern soit bien plus prometteur scénaristiquement que l'univers Star Wars. Au vu du dernier film (même s'il y a du potentiel), on peut largement en douter ; par contre, au vu de sagas telles que Blackest Night, il n'y a absolument aucun doute !


Geoff Johns dirige l'univers Green Lantern depuis plusieurs années déjà quand se profile à l'horizon l'opportunité de créer une saga pouvant toucher l'ensemble de l'univers DC Comics. Blackest Night naît sur les cendres de la mort de bon nombre de personnages mythiques de l'univers DC dans les années précédentes. C'est l'occasion de créer une nouvelle variante parmi les Corps de Lantern (il existe alors déjà sept groupes différentes, chacun avec une couleur, chacun avec un sentiment différent) : les Black Lanterns. Mélange de morts-vivants et de super-héros ? Pas seulement, car nous ne sommes pas dans une simple version DC des Marvel Zombies. Non seulement cela a été préparé largement en amont par Geoff Johns et ses collaborateurs (notamment par les légendes du Livre d'Oa), mais en plus cela ne concerne pas un quelconque univers parallèle, mais bien l'univers traversé par nos super-héros habituels. Qu'il est fun alors de voir des héros comme Green Lantern, Green Arrow ou Flash devoir se défendre face à leurs proches devenus morts-vivants.
Le pitch de départ semble bateau par son côté redondant (défense contre un mal apparemment implacable, puis défenses de plus en plus organisées), mais aussi vraiment complexe par la grandeur de la mythologie que nous sommes censés connaître pour comprendre vraiment toutes les subtilités (notamment les morts les plus connues survenues juste avant cet événement, mais aussi sur certaines personnages dont celui concerné par le twist final…). Je ne dévoile pas davantage l'intrigue, qui est tellement touffue qu'elle ne se conclura que dans un second tome d'égale épaisseur.

Le grand atout de cette saga est son incroyable sens du rythme. Nous avons là un immense space opera, un vrai, où s'enchaînent des actions captivantes aux quatre coins de l'univers. Impossible de rester en place plus de quelques pages tant Geoff Johns nous balade, au sens propre comme au figuré. Les dessins d'Ivan Reis et de Doug Mahnke font largement le reste, avec des planches vraiment époustouflantes pour certaines. Les passages de combat contre les morts-vivants seront trop gores pour certains, mais cela est parfaitement mis en valeur dans chaque planche, et jamais rien n'est gratuit. le choix de faire des fresques sur deux pages est captivant, mais un peu biaisé par le fait qu'il faille tourner la tête ou le livre, dommage pour ce point-là. Pour le reste, c'est tout bonnement magnifique : la présence des huit couleurs des Corps de Lantern aide à mettre en évidence la variété des dessins, mais les scènes plus intimistes (notamment avec le charismatique Black Hand et ses histoires sanglantes de famille) montrent que ce comics n'est pas qu'un blockbuster mainstream.
Comme de grandes oeuvres de science-fiction, on retrouve le souffle épique à la fois dans les dialogues et dans les dessins, ce qui rend l'ensemble vraiment homogène : nous ne sommes pas dans une quelconque aventure de super-héros, mais bien dans une aventure complexe qui mérite plus d'autant plus d'égards qu'elle prend le pari de jouer sur les branches les plus ténues, les plus fragiles, de l'arbre que constitue la littérature de l'imaginaire : les morts-vivants, l'épopée et le space opera. Un cocktail explosif !


Un premier tome déconcertant d'actions et de rebondissements, qui donne évidemment envie de lire la suite. L'ennui n'est jamais là, même si certains pourront sûrement être perdus par le fait de voir autant de personnages d'un coup, et souvent moins connus. Il n'empêche le côté intimiste de nombreux dialogues, l'impressionnant space opera tendu en toile de fond et la qualité des dessins font de cet opus un incontournable du cosmique de super-héros.

Un petit lien Green Lantern à la sauce Star Wars pour finir [j'emprunte le principe à Lehane-fan ;-) ] :
https://www.youtube.com/watch?v=Jk_xCKEYMFc

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Décidément les éditions Urban Comics ont le chic pour dénicher les mini-séries palpitantes de l'univers DC.
Blackest Night date de 2009-2010. C'est un de ces petits bijoux qui réunissent une armada de personnages, les empêtrent dans une affaire cosmique pour finalement mieux se concentrer sur les conflits psychologiques très humains.

La série entremêle allègrement deux fils d'histoire relativement indépendants (dans ce premier volume en tout cas) :

* Fil n°1 : la guerre des couleurs de l'arc-en-ciel. le touriste DC que je suis apprend à cette occasion que la force verte n'est pas seule dans l'Univers. Alors qu'elle représente la volonté, la jaune représente la peur, la rouge la rage, etc. Toutes ces couleurs forment des Corps équivalents aux Green Lantern et chaque membre possède un anneau de sa couleur préférée. Tout ce petit monde se bat de tous les côtés de l'Univers, les jaunes contre les violets, les verts contre les rouges, etc. Pourquoi ? Ben certaines couleurs sont des méchantes, et les méchants veulent faire mal aux gentils. Ca ressemble à des conflits de forces primaires : la glace contre le feu, ce genre de choses. Ce fil est assez classique.

* Fil n°2 : le retour des morts-vivants. Une sombre force réveille les morts partout dans l'Univers. Pas tous les morts, tous ceux qui ont un lien avec les personnages du monde DC, d'anciens héros, d'anciens amis. Ils ne sont pas beaux à voir ces morts. Ça pourrait être des zombies sauf qu'ils ne sont pas débiles. Ils ont gardé un zeste essentiel de leur personnalité d'avant, et leurs pouvoirs pour ceux qui en avaient. Et c'est là qu'on trouve le meilleur sel de l'histoire. Ces morts vont chercher à faire mourir leurs vivants amis et entre deux coups nous assistons à des dialogues extrêmement culpabilisants. C'est une guerre psychologique où les pires coups sont portés par les mots. Ce retour de leurs amis morts pousse les héros à s'interroger sur leurs actes. Cela leur donne une épaisseur, les rend touchants. En vieillissant, c'est ce qui me plaît le plus dans ces histoires de super-héros : leur humanité.

La colle entre les deux fils existe, car la force sombre qui réveille les morts est également un Corps associé à une couleur : le noir, et chaque zombi a son anneau.
Le récit fait la part belle au Green Lantern Hal Jordan et à Barry Allen-Flash, deux héros qui ont récemment échappé aux griffes de la mort dans les bras de laquelle ils dormaient sereinement depuis des années. Ils ont trahi la mort, et la force noire veut les récupérer.

Le premier volume se termine sur un terrible cliffhanger. Je vais vivre un peu avec cette sensation jouissive de hâte et d'impatience, la faire grandir jusqu'à ce que je craque et que je lise la suite.
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Pour résumer rapidement ce qu'est ce nouvel arc dans l'univers des Green Lantern et de la Justice League, je dirais que si Marvel à son « Marvel Zombie », DC comics à son « BlackestNight ».
En effet, Geoff Johns, scénariste reconnu de l'univers de Green Lantern et autre crossover à créer un univers dingue, ou tout les plus grands super héros, ainsi que les plus dangereux des super-vilains mort, reprennent vie depuis la résurrection de Black Hand (un des pires ennemis de Green Lantern) qui devient l'émissaire des Black Lantern. Ce sont grâce à ces anneaux noir, que les morts qui reprennent vie à travers tout l'univers. En peut de temps, ils vont conquérir tout les secteurs répertorier par les Gardiens qui eux aussi vont se retrouver coincé sur Oa par Scar, un autre émissaire de la mort.
Dans cet incroyable crossover on à l'occasion de retrouver tout nos héros et vilains préférer. On en apprend plus sur pas mal d'entre eux (mort ou vivant), et on en découvre de nouveaux.
Bref, tout les ingrédients pour faire un bon comics.
C'était sans conté, tout le talents des deux dessinateurs vedettes de DC comics, Doug Mahnke (qui gère l'univers de Green Lantern depuis plusieurs année si je ne me trompe et qui excelle dans ce rôle). Et aussi, un de mes dessinateurs préférer, Ivan Reis, qui gère des séries comme (Aquaman, Justice League) un dingue quoi.
Un autre dessinateur, peut être méconnue (moi je ne le connaissais pas en tout cas) Gene HA, qui c'est occupé du Prologue 3 de ce tome. Il ne fait que quelque page mais c'est beau.
Au niveau des couleurs, c'est sublime, comme pour l'encrage. Je ne citerais pas le nom de tout les coloriste et encreur je suis désolé, mais y a du monde. Sachez juste que c'est BEAU !
Enfin, je remercie Urban comics pour cette superbe éditions, 296 pages de bonheurs, avec moult bonus, et couverture alternatives.
C'est une série en deux tomes si l'on puis dire, le premier tome regroupe les trois Prologue et les chapitre 1 à 8 ! Donc c'est plutôt pas mal. Je sais qu'après les deux tomes de BlackestNight, suivrons 3 tomes (du même calibre) qui reprend la suite avec un même thème la mort des super-héros. Cette autre série s'appellera BrightestDay pour ceux qui ne la connaisse pas. (comme moi). ^

PS : Vive les comics ! Enfin, de quoi suivre DC comics convenablement. :)
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Avec Blackest Night, Geoff Johns livre cette fois une bataille grandiose et épique qui vient s'insérer dans les épisodes de Green Lantern…

Aprés les nombreuses batailles et la découverte des différents anneaux de pouvoirs parcourant le champ émotionnel, un derniére anneau avait été évoqué dans le dernier Tome de Green Lantern : l'anneau noir, porteur de mort. Et il faut ici un peu plus de 250 pages pour livrer la premiére moitié de la bataille entre les morts, pour la plupart des super héros ou super vilains ressuscité par l'anneau, et donc dans des versions « Zombies ». Ultra rythmé et proposant quelques doubles pages magnifiques, mais surtout une histoire qui avance, mettant essentiellement en avant Hal Jordan et Flash, il en profite tout de même pour évoquer un grands nombres de super-héros dont une bonne partie sont consignés et expliqués en fin de comics, en plus du Livre noir de William Hand et des commentaires des auteurs sur leur travail ! Complet donc !
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