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Critique de BazaR


Ce volume conclut avec brio l'arc du Syndicat du Crime, ces inversions maléfiques des héros qui ont survécu à la destruction de leur univers parallèle et se sont installés en maître dans le nôtre (enfin, celui de Terre-1).

On approfondit le personnage de Power Ring, le pendant de Green Lantern, qui n'est qu'un froussard esclave de son anneau, et un humain médiocre tellement réaliste. Puis c'est le tour de Johnny Quick (équivalent de Flash) et Atomica (d'Atom) qui étaient déjà de purs psychopathes avant d'acquérir leurs pouvoirs. Côté résistance, c'est l'arrivée des Metal Men, ces androïdes qui ressentent des émotions et forment un contraste flagrant avec Grid, l'Intelligence Artificielle létale qui s'est séparée de Cyborg et ne cherche qu'à éprouver des émotions. On a aussi droit à un duo Batman-Luthor assez savoureux dans lequel le plus raisonnable n'est pas celui qu'on croit. le virage que Geoff Johns fait prendre à Luthor est original et prometteur. Je me demande jusqu'où il ira sur le chemin de la lumière.

Dans tous ces cas, ce sont les caractères des personnages et leurs interactions qui sont intéressants, pas leurs dons. Ce sont aussi les questions philosophiques sous-jacentes comme le rôle amené à jouer par les IA dans notre futur. L'histoire, bien sûr, ira jusqu'à sa fin et verra l'élimination du Syndicat et le retour de la Ligue. Cela se fera dans une ambiance très violente, comme tous les comics contemporains. Je commence à penser que cela va trop loin dans cette direction, et c'est également vrai pour les séries TV comme Gotham ou Daredevil.

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