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Critique de Franckg


Petite série de livres que j'aime bien lire entre deux pavés pour leur légèreté et les histoires somme toute sympathiques, malgré leur caractère glauque. La Petite Sirène est mon dixième de cette série et il ne passera pas à l'histoire.

Ce qui m'a le plus fait sourciller en finissant enfin les 200 pages est que l'auteur prend la peine au tout début du livre de nous expliquer de quelle malformation congénitale réelle souffre l'héroïne à des fins de réalisme alors que l'histoire elle-même n'est qu'un amoncellement de situations loufoques et de rencontres avec des personnages tout droit sortis d'un mauvais film de série B. Notre sirène aurait pu être une créature mythique mi-thon rouge mi-Emma Stone que ça n'aurait pas trop changé le narratif et ça commence dès les premiers chapitres où on rencontre Angela, phénomène de foire digne des caravanes "freaks" du Far-West complètement impensable dans notre société moderne où on risque d'outrer quelqu'un si on ose arracher un pissenlit de la pelouse.

On rencontre donc Angela dans sa vie d'humiliation et d'esclavage et qui se fait offrir la chance unique de pouvoir marcher un jour. Elle part donc à la recherche de son sauveur tout en étant convoitée par un pervers déviant qui envoie à ses trousses des brutes adeptes de violence gratuite au point où ça en devient ridicule avec des scènes de tortures inutiles. Les rencontres d'Angela au travers son périple sont peuplées de personnages caricaturaux et bien entendu, adeptes d'hémoglobine et à l'esprit dérangé. On a l'impression que tous les malheurs du monde s'acharnent sur elle et ses rares amis et qu'il n'y a pas de répit pour eux.

Alors que la majorité des Contes Interdits tourne autour de un ou deux thèmes gores, on fait ici le tour d'une panoplie au long des 200 pages. Viol, humiliation, exhibitionnisme, voyeurisme, dédoublement de personnalité, torture, démembrement, craquement et ça en devient lassant tellement c'est trop. Dommage car le premier quart du livre est bien mais on tombe rapidement dans l'ennui.
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