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Critique de Salombo


Pour planter le décor, on nous présente un cadre, très froid et sombre, puis des personnages atypiques, "monstrueux'', dont Angela, qui souffre de sirenomélie, des conditions de vie révoltantes, et une tension déjà très présente...

Dès les premiers chapitres on assiste à des scènes très dures, viols, haine, violence morale, discriminations, brutalité physique, rejet, suicide, humiliation... Mais n'oublions pas que nous sommes un public averti ! À ce stade, j'ai hâte de voir où cette histoire va nous mener.

La seconde partie du livre m'a un peu désaxée. J'ai trouvé que cela partait dans tous les sens. le palais des nains, les flics, les petits nains déguisés... beaucoup de personnages à la personnalité étrange (et pas très exploité) sont arrivés, se sont déchainé de façon inattendue et désordonnée. On assiste à un deversement de cruauté, de perversité et de violence, en continu. J'ai eu l'impression qu'on s'acharnait sur ces personnages gratuitement juste pour dire d'impressionner le lecteur avec des mares de sang et d'immondices. L'exagération malheureusement ne rend pas toujours plus réaliste. Malgré cela, je suis restée captivée, toujours en attente de ce qui allait suivre, de comment allait pouvoir se terminer cette histoire!

Concernant la fin, je ne m'y attendais pas vraiment. Je n'imaginais pas une fin heureuse mais... et bien je ne l'avais pas prédit au cours de ma lecture. Et ça c'est un bon point !

Je finirai cette critique en disant que ce livre ne m'a pas laissé indifférente. Comme d'autres de sa lignée, il brise les codes, nous sort de notre zone de confort. Immoral, pervers, vulgaire, certes... Mais pour un public averti, il s'agit là de tout l'intérêt de ces contes interdits. Je suis plus que satisfaite de cette lecture et je le recommande à tous ceux qui seront à même de l'apprécier à sa juste valeur.
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