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Critique de Tricape
Ce livre me laisse perplexe, un peu comme si, sur commande, les trois ténors Plácido Domingo, José Carreras et Luciano Pavarotti redonnaient pour la énième fois le même récital. le psychiatre, le philosophe et le moine traitent tous les trois de l'égo, la souffrance, la fidélité et, entre autres thèmes, du pardon ; tout cela dans une discussion trop convergente, parce chacun des trois amis est trop peu critique (ou trop compatissant) vis-à-vis de l'approche des deux autres.
Il peut y avoir une vertu pédagogique à dire trois fois la même chose sous forme de variations, mais, au fur et à mesure de la lecture des différents chapitres, on en arrive à la conclusion qu'un livre de 160 pages nous aiderait autant que celui-ci qui en compte 480... Je sens ce livre comme un boléro qui tournerait mal et finirait par lasser au lieu d'enthousiasmer l'auditeur. La psychiatrie, l'Évangile et le bouddhisme y apparaissent dans une tentative de conciliation qui me semble sinon maladroite, du moins trop convergente. le syncrétisme n'est pas loin. Beaucoup de lieux communs et finalement une certaine fadeur (un peu comme si, pour faire de l'argent, on mettait sur le marché un nouveau dessert lacté, mélange de yaourt à la grecque, confiture de fraise et crème de marron...).
Je peux comprendre qu'un adolescent ou toute personne moins dubitative que moi face à la psychiatrie trouve là un chemin vers son équilibre intérieur et des relations apaisées avec son prochain, j'admets volontiers que je ne pratique pas de manière quotidienne et approfondie la méditation, mais je soupçonne que peu considéreront cet ouvrage comme essentiel pour la quête de la sagesse.
Il peut y avoir une vertu pédagogique à dire trois fois la même chose sous forme de variations, mais, au fur et à mesure de la lecture des différents chapitres, on en arrive à la conclusion qu'un livre de 160 pages nous aiderait autant que celui-ci qui en compte 480... Je sens ce livre comme un boléro qui tournerait mal et finirait par lasser au lieu d'enthousiasmer l'auditeur. La psychiatrie, l'Évangile et le bouddhisme y apparaissent dans une tentative de conciliation qui me semble sinon maladroite, du moins trop convergente. le syncrétisme n'est pas loin. Beaucoup de lieux communs et finalement une certaine fadeur (un peu comme si, pour faire de l'argent, on mettait sur le marché un nouveau dessert lacté, mélange de yaourt à la grecque, confiture de fraise et crème de marron...).
Je peux comprendre qu'un adolescent ou toute personne moins dubitative que moi face à la psychiatrie trouve là un chemin vers son équilibre intérieur et des relations apaisées avec son prochain, j'admets volontiers que je ne pratique pas de manière quotidienne et approfondie la méditation, mais je soupçonne que peu considéreront cet ouvrage comme essentiel pour la quête de la sagesse.
