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Critique de Clem_YCR


Profitant d'une offre dédicace de la maison d'édition plume blanche, j'avais acquis ce premier tome des oubliés en début d'année. J'ai reçu récemment le tome 2 et vais peut-être pouvoir rencontrer Léna Jomahé à l'occasion de la foire du livre de Brive. Je me suis donc dit qu'il était temps que j'attaque ma lecture.

Les oubliés, derniers jours a été un très bonne surprise (et ce n'est pas la 1ere chez cette petite maison d'édition). Dans un premier temps réticente au sujet de ma lecture : impression de déjà vu, société futuriste un peu dictatoriale qui impose leur destin à ses habitants, mensonges du gouvernement, aiguillage des adolescents dès leur 16 ans, rébellion… Pas mal d'aspects que l'on retrouve dans Hunger Games ou encore Divergente, mais qui sont aussi (pour certains) le propre de la dystopie ; de même, le principe des dômes a déjà été étudié chez Rebelles Editions avec la face cachées des dômes ou plus récemment Eurhope. Cependant, passée cette immersion un peu difficile, je suis totalement rentrée dans le récit de Léna Jomahé qui nous offre finalement une histoire originale (notamment avec les oubliés) et addictive. En effet, au cours de la journée, il ne me tardait qu'une chose : rentrer à la maison et découvrir la suite de l'intrigue.

Tout n'est pas parfait, mais l'ambiance générale du roman, les découvertes sur l'organisation de ce monde post IVe guerre mondiale et les interactions entre les personnages fonctionnent totalement.

Nous suivons énormément de personnages, que nous découvrons au fur et à mesure du roman, mais à aucun moment cela ne gêne la lecture ou n'est difficile à suivre et ce sont justement ces personnages hauts en couleur qui donnent du dynamisme au récit. Ces derniers sont très attachants (ou détestables pour certains), on les suit sur un bout de chemin et ils deviennent un peu nos enfants, pour qui on tremble et s'inquiète, bien qu'ils soient tout à fait capables de se débrouiller et soient là les uns pour les autres (que de stress sur la fin du livre tout de même ! mon petit coeur a été bien malmené).

C'est avec Eléa (pourtant l'un des personnages principaux) que j'ai eu le plus de mal. Elle est énergique, débrouillarde, intelligente (et toute petite !), et elle ferait tout pour ceux qu'elle aime, mais en même temps je l'ai trouvé un tantinet égoïste dans son entêtement à vouloir toujours participer à tout et son emportement dès que l'on ne satisfait pas à ce qu'elle attend ; elle agit comme une « gamine capricieuse », et même si le sujet le justifie, elle en fait trop, sans se préoccuper des conséquences. Il faut ne faut évidemment pas oublier qu'elle n'a que 16 ans et que la plupart des personnages sont jeunes, mais ils ont, à côté, tellement de responsabilités et des comportements plutôt matures que le fait de les voir se comporter en « gamin » déstabilise légèrement. C'est d'ailleurs également le reproche que je ferai sur la relation Gabriel/Eléa qui m'a beaucoup plu sur les débuts mais qui devient moins passionnante à mesure qu'Eléa prend de l'assurance et malgré le personnage de Gabriel qui est juste adorable (bien qu'un peu surprotecteur, mais c'est comme ça qu'on aime les héros non ?). J'ai particulièrement aimé le personnage de Clara et ai beaucoup apprécié les passages de son point de vue, malgré les petits sauts « 2 mois plus tôt » que je n'ai pas vraiment réussi à intégrer temporellement dans le déroulé du roman ; on se demande quelle est le lien de cette jeune fille, qui vit sur un autre continent, avec notre petite troupe… et j'avoue qu'après avoir refermé ce 1er tome, j'ai été feuilleter le 2nd et ai été ravie d'apprendre que je ne me suis pas trompée dans mes suppositions^^.

Le dernier point qui m'a dérangé, c'est la relation Eléa/Aurore/Simon, et notamment le fait qu'ils s'appellent entre eux « ma moitié », non seulement j'ai trouvé l'appellation un peu artificielle dans les dialogues, mais en plus, parler de moitié quand on est 3 ? (en même temps, « mon tiers » ne sonnait pas mieux !).

Bref, on termine l'aventure avec un petit aperçu du gouverneur, qui ne donne pas franchement envie de le rencontrer, mais nous donne franchement envie d'ouvrir la suite, et nous laisse impatient de savoir ce que l'auteur nous réserve.
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