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Critique de April-the-seven
Les étoiles de Noss Head est le roman que vous avez choisi pour moi lors du sixième rendez-vous « À vous de piocher ». Il se trouvait dans ma pile à lire depuis des lustres et je n'avais jamais trouvé un moment pour le lire. Je ne savais pas de quoi il traitait et même si les critiques positives pleuvaient à son sujet, je tenais à me faire mon propre avis. Inconsciemment, je pense avoir été influencée par toutes ces louanges, parce que j'avais vraiment envie d'aimer ce roman. J'avais envie d'être intriguée et dévorée par la curiosité. Mon amie Manon, du blog Honey-Money, m'avait prévenue que ce roman était un concentré de clichés, mais qu'il s'engloutissait tout entier. Ma conclusion ? Cliché, assurément ; dévoré... Pas le moins du monde.
Nous suivons Hannah, une jeune fille de 18 ans, vivant à Paris avec ses parents. Lorsqu'elle doit se rendre chez sa grand-mère à Wick, une petite ville écossaise, ce n'est pas la joie. Végéter dans un trou perdu sans la moindre occupation, elle aurait rêvé mieux. Sauf que ses vacances vont se révéler très inattendues. Sa rencontre avec Leith notamment, va lui ouvrir les portes de légendes dont on ne parle que dans les livres. Leith est séduisant, il charme son monde et d'un seul regard, il fait fondre le petit coeur d'Hannah. Cette attirance sera le début des problèmes…
Je n'aime pas écrire des chroniques négatives, mais là, malheureusement, ce n'est pas du tout passé. Au début j'accrochais bien, du moins je m'accrochais. On découvre la vie d'Hannah et son quotidien après son arrivée à Wick. Rien d'extraordinaire. Cela dit, le cheminement est devenu de plus en plus prévisible. Sans blague, je n'avais pas lu le résumé, j'ai tout de suite su de quelle légende l'histoire allait traiter. À croire que l'héroïne a besoin de lunettes, car les preuves étaient chaque fois sous son nez.
En dehors du manque de surprises, d'autres éléments m'ont chiffonnée. Je pense que l'auteur a été influencée par Twilight. Certains dialogues sonnaient étrangement comme dans la saga vampirique, ce qui m'a beaucoup dérangé. Je vais faire de mon mieux pour ne pas énumérer toutes les ressemblances, mais il y en a une qui m'a particulièrement choquée : à la fin d'un chapitre, Hannah dit qu'elle est irrémédiablement tombée amoureuse de Leith. C'est exactement la structure – au mot près – de Twilight. Et lorsque l'on met bout à bout les similitudes… c'est assez troublant. Ça en gênera certains, d'autres resteront de marbre. Quoi qu'il en soit, je préfère les idées inédites n'ayant jamais été traitées.
Il y a des scénarios qu'on ne peut plus se permettre de reprendre dans les livres. C'est comme mettre de petits sorciers dans une école de magie. Les fans d'Harry Potter crieront au plagiat et au manque d'originalité. Ici, on retrouve la fille somme toute assez banale, qui va passer un séjour dans une ville pluvieuse contre son gré. Elle y fait la rencontre d'un garçon troublant qui n'a rien d'humain. Pour moi, ça sentait beaucoup trop la fanfiction Twilight, même si l'effet vampire n'y était pas. Trop de similitudes avec cette saga, à croire que la bit-lit commence vraiment à s'essouffler…
Hannah est une héroïne insupportable. Une Sainte Nitouche comme on en fait plus, une girouette qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui ne s'en tient jamais à une seule ligne de conduite. Je l'ai trouvée molle, sans caractère (pousser une gueulante ne trahit pas forcément une force de caractère ; ici elle ne crie jamais pour ce qui nécessite de se mettre en colère, et elle crie sans que la situation l'exige). Et puis cette manie de toujours piquer un fard pour un oui ou pour un non...
La scène de la beuverie... Je l'ai trouvée affligeante. Hannah, qui hurle à qui veut l'entendre qu'elle mène une vie sage, se met à boire, à draguer et à fumer sans modération. Ça n'avait aucun sens ! Alors non, je n'ai pas du tout eu l'impression d'avoir affaire à une jeune femme majeure, mais plutôt à une gamine qui cherche à se donner des airs.
Quant à Leith... Je n'ai pas fondu. Je suis même restée froide comme la banquise. D'habitude, je suis plus sensible face aux personnages qui cachent leur lot de secrets, mais ça n'a pas pris. Je l'ai trouvé beaucoup trop linéaire, avec une façon de parler sirupeuse. Un peu plus de piquant n'aurait pas été pour me déplaire.
Je n'aime pas quand la romance prend le pas sur le fantastique. Vers le milieu du roman, la mythologie est complètement abandonnée au profit d'une histoire d'amour dégoulinante de mièvrerie.
Concernant la plume, elle est plutôt fluide, mais la magie n'a pas du tout opéré. Je n'y ai trouvé aucune poésie, aucun attrait et je pense que tout cela a contribué à m'ennuyer. Je ne dis pas que l'écriture est mauvaise, loin de là, mais je pense que je ne fais pas partie du public visé avec cette histoire. Pas un seul papillon ne s'est ébattu dans le creux de mon ventre. J'ai dû me forcer pour terminer la deuxième moitié du livre, sachant que j'avais déjà deviné ce qui arriverait.
Il n'y a pas que du mauvais, même si ça n'a pas suffi à me convaincre tout à fait. Passer par les lettres échangées entre Hannah et son amie Sissi était judicieux. Cela permettait de faire de petites ellipses pas désagréables, sans passer par des scènes à rallonge. Malheureusement au bout d'un moment, je trouvais les courriels d'Hannah de plus en plus immatures et insignifiants. Il aurait été mieux d'arrêter le tir bien avant.
La mythologie abordée – bien que très exploitée en bit-lit – n'était pas dénuée d'intérêt. L'auteur aurait gagné à miser sur cet aspect de l'histoire plutôt que sur la romance un peu trop plate. Car cette idée était bonne et originale, j'aimais bien les explications la concernant. Et puis le contexte écossais était sympathique et changeait des États-Unis qui reviennent souvent dans les romans de bit-lit. Un autre bon point qui, malheureusement, ne pèse pas assez lourd dans la balance.
En résumé, je pense que l'on m'a tellement vendu les qualités de ce livre que je m'attendais à quelque chose de différent. Finalement, ce n'est pas une histoire qui laissera sa marque dans mon esprit. J'ai trouvé l'héroïne déplaisante et l'histoire beaucoup trop monotone. La suite de la saga m'attend dans ma pile à lire, je n'ai pas décidé si je la lirai ou non.
Lien : http://april-the-seven.weebl..
Nous suivons Hannah, une jeune fille de 18 ans, vivant à Paris avec ses parents. Lorsqu'elle doit se rendre chez sa grand-mère à Wick, une petite ville écossaise, ce n'est pas la joie. Végéter dans un trou perdu sans la moindre occupation, elle aurait rêvé mieux. Sauf que ses vacances vont se révéler très inattendues. Sa rencontre avec Leith notamment, va lui ouvrir les portes de légendes dont on ne parle que dans les livres. Leith est séduisant, il charme son monde et d'un seul regard, il fait fondre le petit coeur d'Hannah. Cette attirance sera le début des problèmes…
Je n'aime pas écrire des chroniques négatives, mais là, malheureusement, ce n'est pas du tout passé. Au début j'accrochais bien, du moins je m'accrochais. On découvre la vie d'Hannah et son quotidien après son arrivée à Wick. Rien d'extraordinaire. Cela dit, le cheminement est devenu de plus en plus prévisible. Sans blague, je n'avais pas lu le résumé, j'ai tout de suite su de quelle légende l'histoire allait traiter. À croire que l'héroïne a besoin de lunettes, car les preuves étaient chaque fois sous son nez.
En dehors du manque de surprises, d'autres éléments m'ont chiffonnée. Je pense que l'auteur a été influencée par Twilight. Certains dialogues sonnaient étrangement comme dans la saga vampirique, ce qui m'a beaucoup dérangé. Je vais faire de mon mieux pour ne pas énumérer toutes les ressemblances, mais il y en a une qui m'a particulièrement choquée : à la fin d'un chapitre, Hannah dit qu'elle est irrémédiablement tombée amoureuse de Leith. C'est exactement la structure – au mot près – de Twilight. Et lorsque l'on met bout à bout les similitudes… c'est assez troublant. Ça en gênera certains, d'autres resteront de marbre. Quoi qu'il en soit, je préfère les idées inédites n'ayant jamais été traitées.
Il y a des scénarios qu'on ne peut plus se permettre de reprendre dans les livres. C'est comme mettre de petits sorciers dans une école de magie. Les fans d'Harry Potter crieront au plagiat et au manque d'originalité. Ici, on retrouve la fille somme toute assez banale, qui va passer un séjour dans une ville pluvieuse contre son gré. Elle y fait la rencontre d'un garçon troublant qui n'a rien d'humain. Pour moi, ça sentait beaucoup trop la fanfiction Twilight, même si l'effet vampire n'y était pas. Trop de similitudes avec cette saga, à croire que la bit-lit commence vraiment à s'essouffler…
Hannah est une héroïne insupportable. Une Sainte Nitouche comme on en fait plus, une girouette qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui ne s'en tient jamais à une seule ligne de conduite. Je l'ai trouvée molle, sans caractère (pousser une gueulante ne trahit pas forcément une force de caractère ; ici elle ne crie jamais pour ce qui nécessite de se mettre en colère, et elle crie sans que la situation l'exige). Et puis cette manie de toujours piquer un fard pour un oui ou pour un non...
La scène de la beuverie... Je l'ai trouvée affligeante. Hannah, qui hurle à qui veut l'entendre qu'elle mène une vie sage, se met à boire, à draguer et à fumer sans modération. Ça n'avait aucun sens ! Alors non, je n'ai pas du tout eu l'impression d'avoir affaire à une jeune femme majeure, mais plutôt à une gamine qui cherche à se donner des airs.
Quant à Leith... Je n'ai pas fondu. Je suis même restée froide comme la banquise. D'habitude, je suis plus sensible face aux personnages qui cachent leur lot de secrets, mais ça n'a pas pris. Je l'ai trouvé beaucoup trop linéaire, avec une façon de parler sirupeuse. Un peu plus de piquant n'aurait pas été pour me déplaire.
Je n'aime pas quand la romance prend le pas sur le fantastique. Vers le milieu du roman, la mythologie est complètement abandonnée au profit d'une histoire d'amour dégoulinante de mièvrerie.
Concernant la plume, elle est plutôt fluide, mais la magie n'a pas du tout opéré. Je n'y ai trouvé aucune poésie, aucun attrait et je pense que tout cela a contribué à m'ennuyer. Je ne dis pas que l'écriture est mauvaise, loin de là, mais je pense que je ne fais pas partie du public visé avec cette histoire. Pas un seul papillon ne s'est ébattu dans le creux de mon ventre. J'ai dû me forcer pour terminer la deuxième moitié du livre, sachant que j'avais déjà deviné ce qui arriverait.
Il n'y a pas que du mauvais, même si ça n'a pas suffi à me convaincre tout à fait. Passer par les lettres échangées entre Hannah et son amie Sissi était judicieux. Cela permettait de faire de petites ellipses pas désagréables, sans passer par des scènes à rallonge. Malheureusement au bout d'un moment, je trouvais les courriels d'Hannah de plus en plus immatures et insignifiants. Il aurait été mieux d'arrêter le tir bien avant.
La mythologie abordée – bien que très exploitée en bit-lit – n'était pas dénuée d'intérêt. L'auteur aurait gagné à miser sur cet aspect de l'histoire plutôt que sur la romance un peu trop plate. Car cette idée était bonne et originale, j'aimais bien les explications la concernant. Et puis le contexte écossais était sympathique et changeait des États-Unis qui reviennent souvent dans les romans de bit-lit. Un autre bon point qui, malheureusement, ne pèse pas assez lourd dans la balance.
En résumé, je pense que l'on m'a tellement vendu les qualités de ce livre que je m'attendais à quelque chose de différent. Finalement, ce n'est pas une histoire qui laissera sa marque dans mon esprit. J'ai trouvé l'héroïne déplaisante et l'histoire beaucoup trop monotone. La suite de la saga m'attend dans ma pile à lire, je n'ai pas décidé si je la lirai ou non.
Lien : http://april-the-seven.weebl..
