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Critique de palamede


Cet été 1976 la sécheresse n'en finissait plus sur le causse. Comme partout on y souffrait d'une chaleur de feu. Une chaleur qui n'entravait nullement l'action des antinucléaires de la centrale de Golfech et des activistes du Larzac contre l'extension d'un camp militaire. Tant politiques que contre le modernisme qui défigurait la planète, des luttes très éloignées des préoccupations des parents Fabrier qui, exploitant une ferme dans le Lot, étaient plus inquiets pour leurs enfants aimantés par une ville d'où ils risquaient de ne pas revenir — suivant en cela une tendance forte des campagnes.

Serge Joncour nous replonge dans cette période agitée mais porteuse d'espoir qui a précédé la mondialisation et l'accroissement des inégalités, la mort programmée des paysans et les catastrophes écologiques et climatiques (et sanitaires !). C'est un bilan un peu nostalgique du monde d'avant que j'ai beaucoup aimé. Peut-être parce que Serge Joncour en donnant chair à ses personnages et à une campagne vivante et attirante, nous souffle que le salut de l'homme passe par un respect indéfectible de la nature.
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