AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ziliz


Une petite île du Pacifique dans les années 1990. Guerre civile et blocus : personne ne peut quitter l'île. Un seul Blanc dans la population, M. Watts. Il propose de devenir l'instituteur de la vingtaine d'enfants présents. Attention, son enseignement n'aura rien d'académique : le vieil homme lira un chapitre par jour de son livre culte, de grandes espérances de Dickens, qui sera prétexte à discussions. Pour transmettre les croyances locales et le savoir ancestral (marin, botanique, culinaire…), les parents viendront prendre le relais sous son oeil intéressé.
Tout en reconnaissant modestement ses lacunes dans bien des domaines, M. Watts fait figure de patriarche philosophe auprès de ses élèves. Ses méthodes et son tact sont admirables, il parvient à faire rêver et s'évader les enfants, à leur évoquer des modes de vie aux antipodes des leurs - ceux de l'Angleterre victorienne en l'occurrence - et à leur rendre familiers des personnages fictifs.
Hommage à Dickens et à la littérature en général, ce petit roman m'a d'abord charmée. Mais je me suis rapidement lassée : tout cela tourne en rond, on en revient toujours au même, et c'est probablement beaucoup plus intéressant si l'on connaît l'oeuvre mentionnée, ce qui n'est pas mon cas. La narratrice Matilda m'a semblé tellement inconsistante que j'oubliais sans cesse qu'il s'agissait d'une jeune fille et non d'un garçon... Bref, je ne suis pas très convaincue par ce roman malgré l'idée intéressante : un héros de Dickens au centre d'une intrigue de la fin du XXème siècle et dans des lieux exotiques.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}