La Roue du Temps, Tome 21 : Le poignard des rêves

La Roue du Temps continue de tourner…

Un tome beaucoup plus prenant qui fait renouer avec le plaisir de lire cette série. Tandis que la Tarman Gai'don (l'ultime bataille contre le Ténébreux) approche, annoncée par de multiples signes plus charmants les uns que les autres (nourriture corrompue, charançons partout dans le pain, morts éthérés qui se baladent dans les couloirs et j'en passe), nos héros continuent à progresser dans leur quête respective, à l'exception du principal intéressé, Rand al'Thor, remarquablement passif et retiré dans un manoir quelconque d'où il échafaude lentement ses prochaines actions.

Pendant ce temps, Perrin-au-Yeux-d'Or se décide à une alliance avec les envahisseurs seanchans pour récupérer sa femme, l'irascible Faile ; Egwene, l'amyrlin des aes sedai rebelles, emprisonnée par la méchante Elaida dans la Tour Blanche, la retrouve plus engluée que jamais dans les complots et les manipulations ; Elayne, la Fille-Héritière d'Andor, essaie de faire face au siège de sa capitale par une prétendante pleine d'assurance… Comme elle attend un enfant (en fait, des jumeaux), vous aurez droit à un joli florilège de toutes les idées reçues sur les femmes enceintes (comme quoi elles n'ont plus du tout la maîtrise de leurs nerfs… Si vous avez lu mes précédentes critiques sur la Roue du Temps, vous savez déjà que l'auteur considère toutes les femmes comme des Margaret Thatcher en puissance. Imaginez-vous donc la Dame de Fer enceinte…).

Pendant ce temps, Matt est toujours caché avec ses alliés dans le cirque De Luca et il essaie vaille que vaille de faire la cour à Tuon, la Fille des Neuf Lunes, qu'il a enlevée et qu'une prophétie lui a révélée comme devant être sa future épouse. Un gros passage du roman lui est consacré, mon préféré d'ailleurs. Et vous comprendrez pourquoi lorsque vous saurez qu'il administre dans une scène une belle fessée à l'une des harpies qu'il doit lui aussi se coltiner.

Pour résumer, un tome divertissant et plus riche en actions, malgré les habituels clichés qui portent préjudice à la série.