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Critique de ladesiderienne


Cette lecture me laisse un sentiment très partagé.
Bien sûr, en tant qu'amoureuse inconditionnelle des chats (et des animaux en général), je ne suis pas restée insensible à cette histoire d'amour. D'amour, oui car s'il est vrai que ce chat abandonné a, au début, un peu forcé la main de l'auteur et s'est imposé dans son univers, ce dernier a finalement accepté de partager son quotidien de célibataire avec joie. Il compare même ce duo formé à celui d'un couple et plus tard à de la bigamie lorsque un autre chat errant viendra le compléter.
J'ai beaucoup souri lorsque William Jordan nous raconte son apprentissage dans ses relations avec son nouveau compagnon, notamment quand il s'agit de lui faire avaler un comprimé. Des souvenirs me sont alors revenus en mémoire car j'ai aussi connu un chat d'une gentillesse incroyable mais que la vue du moindre cachet transformait en véritable tigre.
J'ai un peu moins souri lorsque l'auteur part dans des discussions à n'en plus finir où le scientifique tente de rationaliser les sentiments et où le philosophe essaie d'élever le débat.
Je n'ai plus du tout ri (pour ne pas avouer d'avoir pleurer) à la fin car j'ai trouvé que cette lutte contre la maladie de l'animal virait à l'acharnement thérapeutique. Quant à la décision finale, je l'ai trouvé abjecte même si je peux concevoir que cela partait d'un bon sentiment.
Âmes sensibles à la souffrance animale, s'abstenir !
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