AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Seraphita


Vincent Machot, 30 ans, vit seul dans un petit appartement en dessous de celui de sa mère. Cette dernière est une septuagénaire peu ordinaire, qui navigue entre réel et imaginaire depuis qu'elle a eu un infarctus, et se plaît à rappeler à son fils qu'il est toujours mal coiffé, même si celui-ci exerce pourtant la profession de… coiffeur. Vincent vit une existence lisse et sans surprise, jusqu'au jour où un caprice de sa mère l'amène à faire une rencontre inopinée, celle de Rosalie Blum, l'épicière du coin : « une impression de déjà-vu ». le trouble, et son double, le désir, s'emparent de Vincent qui se met à la suivre.

« Une impression de déjà-vu » est le premier tome de la trilogie « Rosalie Blum ». L'histoire est plaisante, pleine d'humour et de drôlerie, même si elle peut verser, parfois, dans certains clichés, à l'image des relations mère-fils : une mère possessive, tyrannique, qui étouffe un fils célibataire, … En même temps, l'auteur sait se départir de ces stéréotypes en rajoutant au portrait de la septuagénaire acariâtre un doux grain de folie. La vieille dame semble retomber en enfance en s'entourant de poupées avec qui elle rejoue sa vie, leur prêtant ses sentiments, les revêtant de ses fantasmes les plus secrets…

Ce premier tome de « Rosalie Blum » s'auréole également d'un brin de mystère : qui est cette mystérieuse Rosalie Blum ? Vincent mène l'enquête et découvre une jeune femme atypique, qui aime se promener dans des lieux (ou non lieux) incongrus. Une femme avec qui il partage pourtant au moins un point commun : la solitude et une certaine tristesse qui y est rattachée.

Ce premier tome est empli d'humour, de tendresse. Il se dégage du texte et des dessins colorés une grande sensibilité poétique. Une lecture à poursuivre !
Commenter  J’apprécie          101



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}