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Critique de motspourmots
Le début était plutôt prometteur... le lecteur embarqué à la suite de Mélanie, 15 ans, retenue captive dans une sorte de secte par la volonté de sa mère tombée sous la coupe du Gourou, Jordan Kimmel. Mélanie qui instinctivement sent que la vraie vie est ailleurs, tente une première fugue rattrapée par la patrouille. Avant de trouver deux comparses en la personne de Harlan le vieux gardien du camp et de Mike, le prof de gym et de réussir à s'enfuir. La confrontation avec le monde extérieur, la découverte de la société de consommation par une Mélanie gardée à l'écart pendant toutes ces années nous vaut quelques bons moments et surtout une réflexion sur la vraie nature de l'enfermement et de la liberté... C'est ensuite que ça se corse. le roman qui laissait entrevoir une velléité de questionnement intéressant sur notre société vire soudain à l'histoire à l'eau de rose et transforme l'apprentissage de Mélanie en épopée plutôt cul cul. Bon. Dommage, on entrevoyait autre chose...
