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Critique de theannashaw
C'est toujours compliqué pour moi de parler d'un livre que je n'ai pas aimé. Et c'est exactement ce qui s'est passé avec Mes vacances sans Edgar. Ce qui est d'autant plus frustrant que la quatrième de couverture me promettait un moment génial.
Mes vacances sans Edgar c'est l'histoire de Charlotte qui sort plus ou moins avec Edgar, récemment révélé par sa chanson "Reste avec moi ma lolita". C'est donc l'histoire de Charlotte qui va passer ces vacances d'été dans la famille d'Edgar, mais nulle trace de lui nulle part. Il a préféré le faste de Saint-Tropez aux vacances dans la propriété familale. Charlotte se résigne à devoir se passer de lui. de toute façon Edgar n'est plus le même, il n'a plus rien de l'artiste incompris qui méprisé le show-buisness. Charlotte retrouvera t elle celui dont elle est amoureuse sous le strass et les paillettes.
Ce que je reproche à ce livre ce sont d'abord ses personnages: la cousine superficielle et garce, les soeurs boulimiques, le garçon naïf, le blagueur de service... Tout était réuni pour que ce soit drôle. Mais chacun d'entre eux est insupportable. Même Charlotte, l'héroïne, à un coté résigné et donneuse de leçon qui fait grincer des dents.
Autre point négatif, l'ambiance du roman: glaciale, tendu. Ça m'a mit vraiment mal à l'aise mais pas dans le bon sens du terme. Je m'explique: certains romans créent un malaise pour vous faire comprendre que quelque chose ne vas pas, vous mettre la puce à l'oreille... Là ça semble totalement gratuit et ça m'a plus donné envie de fermer le livre que de continuer ma lecture.
Le rythme du roman est aussi très lent, on regarde les personnages attendre un Edgar qui ne vient pas et se plaindre. Enfin problème principal de ce roman : les dialogues tellement guindés et vieillot qu'ils décrédibilisent totalement les interactions des personnages.
Claire Juillard nous offre le portrait d'une jeunesse bourgeoise, névrosé et désabusé qui joue aux adultes. En voulant nous faire comprendre que la vie et parfois l'argent changent les gens, l'auteur crée des adolescents détestables, coincé, irréalistes, vaguement racistes dans leur propos, qui m'ont profondément gonflé.
Mais parce que je ne voulais pas faire une critique totalement négative j'ai tout de même trouvé deux points positifs dans ce roman: d'abord j'ai aimé la façon dont l'industrie de la musique et du disque est dépeinte, réaliste et sans concession. Et puis j'ai aimé la fin, les cinq dernières pages: tendre, légère et drôle, qui m'ont fait sourire.
En bref, malgré une bonne base ce roman m'a totalement déçu et ne m'a apporté aucun plaisir à la lecture. Et ça me contrarie car il y avait beaucoup de potentiel aussi bien dans l'histoire que dans le style de l'auteur. Cette chronique n'est que mon avis personnel, à vous maintenant de le lire ou pas pour vous forger votre propre opinion.
Lien : https://mabibliothequerose.b..
Mes vacances sans Edgar c'est l'histoire de Charlotte qui sort plus ou moins avec Edgar, récemment révélé par sa chanson "Reste avec moi ma lolita". C'est donc l'histoire de Charlotte qui va passer ces vacances d'été dans la famille d'Edgar, mais nulle trace de lui nulle part. Il a préféré le faste de Saint-Tropez aux vacances dans la propriété familale. Charlotte se résigne à devoir se passer de lui. de toute façon Edgar n'est plus le même, il n'a plus rien de l'artiste incompris qui méprisé le show-buisness. Charlotte retrouvera t elle celui dont elle est amoureuse sous le strass et les paillettes.
Ce que je reproche à ce livre ce sont d'abord ses personnages: la cousine superficielle et garce, les soeurs boulimiques, le garçon naïf, le blagueur de service... Tout était réuni pour que ce soit drôle. Mais chacun d'entre eux est insupportable. Même Charlotte, l'héroïne, à un coté résigné et donneuse de leçon qui fait grincer des dents.
Autre point négatif, l'ambiance du roman: glaciale, tendu. Ça m'a mit vraiment mal à l'aise mais pas dans le bon sens du terme. Je m'explique: certains romans créent un malaise pour vous faire comprendre que quelque chose ne vas pas, vous mettre la puce à l'oreille... Là ça semble totalement gratuit et ça m'a plus donné envie de fermer le livre que de continuer ma lecture.
Le rythme du roman est aussi très lent, on regarde les personnages attendre un Edgar qui ne vient pas et se plaindre. Enfin problème principal de ce roman : les dialogues tellement guindés et vieillot qu'ils décrédibilisent totalement les interactions des personnages.
Claire Juillard nous offre le portrait d'une jeunesse bourgeoise, névrosé et désabusé qui joue aux adultes. En voulant nous faire comprendre que la vie et parfois l'argent changent les gens, l'auteur crée des adolescents détestables, coincé, irréalistes, vaguement racistes dans leur propos, qui m'ont profondément gonflé.
Mais parce que je ne voulais pas faire une critique totalement négative j'ai tout de même trouvé deux points positifs dans ce roman: d'abord j'ai aimé la façon dont l'industrie de la musique et du disque est dépeinte, réaliste et sans concession. Et puis j'ai aimé la fin, les cinq dernières pages: tendre, légère et drôle, qui m'ont fait sourire.
En bref, malgré une bonne base ce roman m'a totalement déçu et ne m'a apporté aucun plaisir à la lecture. Et ça me contrarie car il y avait beaucoup de potentiel aussi bien dans l'histoire que dans le style de l'auteur. Cette chronique n'est que mon avis personnel, à vous maintenant de le lire ou pas pour vous forger votre propre opinion.
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