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Critique de Sachenka


J'ai commencé la lecture de la série de manga Witch Hunter avec un enthousiasme plutôt modéré. Quand on en a lu grand nombre, il devient difficile de trouver une histoire vraiment originale et intéressante. Je passe vite par-dessus la qualité des dessins parce qu'elle est habituellement au rendez-vous dans les mangas qui passent à l'ouest. En effet, les scènes de combats sont hallucinantes, avec des personnages saisis en plein mouvement, et les gros plans permettent de bien saisir les émotions des personnages. Aussi, les mangakas ne se gênent pas pour innover, proposer régulièrement des cases découpées différemment de l'habituel quatre ou six cases symétriques et de forme carrée. Alors, qu'est-ce qui permettrait à une nouvelle série de se distinguer du lot? Dans le cas de Witch Hunter, à ce qu'il parait, c'est l'humour.

Mais je vais trop vite. Cette série se déroule dans un univers fantastique dans lequel les sorcières mènent une guerre sans merci pour conquérir le monde. Les seuls qui peuvent tenter de leur tenir tête, de protéger l'humanité, ce sont les Witch Hunters dotés de superpouvoirs. Et le protagoniste, Tasha Godspell, est l'un d'eux. Seulement… il n'est pas là pour défendre la veuve et l'orphelin mais pour gagner de l'argent. OK, un antihéros jeune, avare et déjà désabusé. Toutefois, ce qui étonne, c'est sa relation avec son supporter/familier, une sorte de créature qui lui sert d'extension magique, de protecteur. Dans son cas, il ne s'agit pas d'un joli petit animal ou d'un monstre terrifiant, non! C'est une tête de citrouille plutôt laide, articulée sur un corps de marionnette : « C'est quoi cette horreur! » Il est nommé justement Halloween. La relation entre les deux est étrange, pour la résumer simplement : l'humour noir règne en maître. Halloween ne se gêne pas pour insulter Tasha autant que ses adversaires. Leurs échanges sont délicieux. Je m'attendais à ce qu'il y en ait davantage mais, bon, je suppose – j'espère – que l'auteur capitalisera là-dessus davantage dans les tomes ultérieurs.
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