AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Chroniques_invisibles


/Spoiler/ le livre était prometteur : un virus qui fait régresser de plusieurs millions d'années les espèces est découvert en Afrique du Sud. Why not. J'aime la paléontologie et les romans à base de science. Au bout de 50 pages, j'ai lu livre en diagonale à cause des descriptions des personnages en malegaze par excellence. Qu'on lise encore des livres avec ce type de description à l'heure d'aujourd'hui, ce n'est plus possible. La paléontologue est décrite selon le regard d'un homme : il s'étonne qu'une femme de ce métier soit belle, et la description se résume à la poitrine généreuse qui se devine sous le tshirt et des cheveux aux vents, ce qui la rend donc désirable. Pour la description des hommes, on parle des muscles saillants et de l'odeur de musc, et de leur poignée énergique de mains. le summum est le moment où la femme est sauvée par son mâle transformé en Erectus. ALED.
Si ce n'était que ça. Mais non. Les clichés et les préjugés sont foisons : la femme paléontologue - mannequin (parce que dans l'imaginaire des mecs, c'est comme ça, ils peuvent pas se contenter d'une femme qui correspond à la réalité), l'homme des cavernes chasseurs cueilleurs violent et cannibale, les gênes préhistoriques cachés dans des fosses marines, le mythe de l'animal préhistorique vivant, le méchant est russe, le débat les hommes préhistoriques sont ils des hommes ou pas.
Le contenu scientifique attendu n'est pas là. Les informations fournies s'apparentent à des paragraphes tirés de Wikipédia en moins fournis.
Le scénario est bancal en lui même et la fin est complètement incohérente. Des dinosaures volants et des rats venimeux préhistoriques parsèment les villes du monde, mais les gens continuent de faire leurs courses et de prendre des taxi. Ils débattent avec des obtus qui veulent tuer les hommes préhistoriques, puis soudainement, sur simple parole disant que ces gens sont stériles, on change d'avis et on ouvre des parcs naturels pour y mettre les hommes préhistoriques. Avec bien entendu un faux suspens à la dernière phrase.
L'écriture est désagréable, lourde et lente. Même en lisant en diagonale, on y trouve pas son compte.
Commenter  J’apprécie          131



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}