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Critique de Fab72


« Retour au bal, à Dalstein » est le numéro 82 de la collection Gore et le troisième roman, dans cette collection, de Corsélien alias Pascal Marignac.

Comme d'habitude chez l'auteur, on suit de près les tourments psychologiques du personnage principal, ici, Romain, un professeur d'histoire dans un collège de Metz. Il est obsédé, malgré lui, par le corps d'une de ses élèves de quatorze ans qui lui procure un sentiment d'attirance et de peur.

Comment celle-ci, fille unique du maire et médecin de la ville, peut-elle se trouver mêlée à cette atroce série de meurtres au lance-flammes qui secoue la région ? Est-ce que ce lance-flammes ne serait pas l'instrument d'une vengeance ? La vengeance de quelqu'un qui aurait subi les pires outrages. A moins que tout cela ne soit l'oeuvre du Graouilli ou Grawli, dragon mythologique du VIIème siècle…

Corsélien nous livre à nouveau un Gore de qualité. le voyage qu'il nous offre, en Lorraine (de Metz à Verdun), est parsemé de scènes horribles, pleines d'odeurs de pétrole, de brûlé et de graisse humaine :

« Il poussa la porte de la maison qui s'ouvrit aimablement. Il y avait un nouveau tronc d'arbre calciné au milieu du couloir… Et alors il comprit que c'était sa femme et se mit à hurler. Pris de folie, il enjamba l'horreur charbonneuse pendant que ce hurlement continu se perpétuait. le canapé où les deux petites avaient l'habitude de regarder la télévision n'existait plus et son entendement refusa d'admettre que les morceaux de bois comme tordus par le feu étaient ses deux filles, à lui, Daniel. »

Corsélien, qui avait déjà placé la barre très haute avec le traumatisant « Bruit crissant du rasoir sur les os », confirme son talent dans le genre.

Malheureusement, le génial Dugévoy a fait place à l'illustrateur Topor qui réalise ici, la couverture la plus laide de la collection Gore.
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