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Critique de Juin


Tous mes rêves partent de gare d'Austerlitz..... Et il y en a bien besoin de rêves lorsque l'on se retrouve incarcérée. Elles sont cinq qui se retrouvent un soir de Noël à délirer autour d'un faux festin. Lorsque Frida les " rejoint", elle qui arrive, c'est un peu l'incompréhension devant le délire de ces femmes, qui sauront la "porter pour lui faire accepter l'impensable.
Un huit-clos où les phrases font mouches. L'écriture est au plus près des sentiments et du vécu de ses femmes si différentes. Je me suis vraiment régalée des dialogues qui font mouches, entre rires et larmes....
Je n'ai pas vu la pièce, juste lu. Cela est surement moins fort et j'ai eu un peu de mal à me repérer parmi ses femmes. Au milieu de la pièce j'ai été lire les annexes et commentaires qui présentent les personnages, leurs caractères et les failles qui les ont emmener dans cet univers si froid, si terrible..
" T'en as pas marre de ce bruit?
C'est les corbeaux."
J'ai aimé qu'une des détenues s'occupe de la bibliothèque ce qui donne quelques répliques assez savoureuses, j'ai été surprise de certains délires , j'ai rencontré Musset ( il y avait longtemps...), j'ai eu de la peine pour ses femmes si isolées. Coupables mais aussi victimes dont les mots sur scène montrent tout le désespoir mais aussi la force par la dérision, Mohamed Kacimi nous fait découvrir ce monde avec beaucoup d'humanité.
Fort et poignant.
Merci Z pour cet envoi surprise.
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