Le vieil homme regardait sa montre. C’était bien là l’image du temps qui se joue des humains : une fresque si commune, que l’on pouvait croiser partout, au détour d’un couloir ou d’une journée de travailleur fatigué… Les heures malicieuses s’étaient attardées sur cette aquarelle dans les tons de gris, peignant ce pardessus comme si la pluie de Paris l’avait délavé au point d’en faire une flaque à peine solide ; un vêtement impalpable, qui reposait sur le dos de ce vieillard fourbu tel un nuage attardé sur ses frêles épaules.
Le regard, lui, arborait l’azur étincelant des grandes sagesses mélancoliques. Il fixait ce petit cadran jauni, qui lui renvoyait l’image d’un siècle oublié.