Comme une famille, tome 1

Kinao et Akito sont en couple (c'est dit, mais dans le manga rien ne nous montre qu'ils sont en couple, donc c'est assez étrange) et ils n'ont pas d'enfants. du jour au lendemain, ils se retrouvent tuteurs d'un petit garçon et d'un grand adolescent qui sont les neveux d'Akito, et qui viennent de perdre leurs parents dans un accident de voiture. le manga se centre sur la personne de Kinao, qui va apprendre à jouer le rôle d'une mère du jour au lendemain. C'est assez touchant car elle se montre bienveillante avec ces enfants, et elle prend goût à son nouveau rôle, elle qui n'y était pas destinée, et qui apparait avec une personnalité assez “froide”. Elle découvre donc comment gérer un foyer avec la gestion de l'argent, la préparation des repas et des fêtes, la relation avec les autres mères croisées au parc ou à l'école...

J'ai trouvé que la façon d'aborder les sentiments dans ce manga était assez “technique” et manichéenne, et manquait d'âme. Je me suis donc ennuyée car c'est un catalogue de situations de vie de famille très factuelles, avec des côtés moralisateurs et manichéens (Kinao s'insurge face aux comportements de certaines mères : il y a les “pestes” qui essaient de profiter des autres et les autres mères qui s'entraident, et Kinao remet à leur place les “pestes” qui ont des progénitures “pestes” aussi). Un détail qui m'a gêné : il y a certains passages où il y a des focus sur la poitrine imposante de Kinao (pas la première fois que je relève ça dans des mangas japonais hélas) qui sont inappropriés dans l'histoire, mais qui sont traités avec humour alors que ce sont des stéréotypes sexistes.

En ce qui concerne le public, ça parle d'enfants mais ça intéresserait plutôt les adultes, car cela parle des responsabilités parentales avant tout.