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Critique de dlcb26


D'ordinaire j'aime bien la littérature asiatique, son côté contemplatif, sa sensibilité.
Mais j'avoue ici avoir peiné, pour plusieurs raisons :
- d'abord c'est triste, mélancolique, nostalgique : l'auteur (et par analogie ses héros) est mourant (tuberculeux, douloureux), ce qui l'amène à la dépression et à des idées suicidaires, parfois sadiques aussi. Les héros vivent une sorte de distorsion : leur corps les lâche, leur âme est dans une espèce d'entre-deux-mondes, leurs sens sont exacerbés (il y a de très belles descriptions, très sensorielles, c'est LE point positif des textes), leurs pensées défilent et s'égarent, s'attardent sur des détails ou font des liens étranges entre ce qui est vu et les souvenirs...
- le défilé de ces pensées, plus ou moins lent, est rendu de manière confuse à mon goût, avec des "phrases à idées emboîtées" ou des idées/propositions "en tiroirs", si bien que parfois il m'a fallu revenir quelques lignes au-dessus pour comprendre la phrase en me disant "mais c'était quoi le sujet du verbe au fait?". Je ne sais pas si c'est l'écriture originale (traduisant les égarements erratiques des pensées) ou la traduction, mais c'est donc peu fluide, voire pesant à mon goût.
Finalement, si on fait abstraction de la mélancolie générale, voire du ton très dépressif, et qu'on essaie de prendre de la distance, je dirais que ce recueil de nouvelles, comme des instantanés un peu photographiques, appelle à profiter du temps présent, à contempler autour de soi à la recherche de la beauté des choses, à prendre conscience du bonheur quotidien d'être en bonne santé.
Mais dans le genre littérature asiatique avec retour sur soi et un peu nature writing, j'ai préféré @La péninsule aux vingt-quatre saisons ou @L'été de la sorcière.
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