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Critique de Hugo


Ca caille sa mère hein ? Début octobre et déjà les feuilles s'accumulent de froid sur mon pare brise gelé, on dirait l'hiver tiens, je fous le contact et les gun's résonnent dans l'habitacle et moi je gratouille derrières les essuies glace en me caillant le cul dehors, je m'active le zizi pour aller me réchauffer les mains au plus vite, et cette putain de cicatrice qui me chatouille de douleur une fois l'humidité revenue, me rappelant les 7 points de suture à cause d'un coup de cutter mal négocié, ça date mais ca douille encore… allez au taf trou de balle… Ouais je m'appelle trou de balle, mon côté trou duc certainement…

En fait je m'en branle un peu des feuilles mortes et du froid, je veux du cul, un truc de ouf, un truc d'enculé qui mériterait une thérapie tout nu au feu de bois…

Oh putain, mais imaginez le truc, allongés là tout doux sur le canapé, avec cette couverture en pilou pilou, douce à chatouiller, ça crépite pépère dans la cheminée, et cette flamme qui se reflèterait incandescente et romantique à en baiser, qui brillerait dans tes yeux, toi cette femme aux attentes libertines, tu pincerais tes lèvres d'envies levretesques, fellationnesques, Mais que dis-je pauvre de moi, perdu dans cet égoïsme machiste qui ne me ressemble pas…

laisse moi occuper mes doigts, explorateurs sur tes courbes délicieuses, aventureux sur ta peau douce, élevés à la menuiserie, à la porosité du bois, au tanin du chêne, laisse moi te caresser, pénétrer, je t'en prie ferme les yeux, respire ma belle nudité, frisonne de plaisir, et ma langue qui adore se promener partout, se glisser dans toute ton intimité, laisse toi aller, et que si j'y mets des deux à la fois, la chaleur qui monte, monte et qui s'accumule, ce qui me pousse à ralentir, avec cette tendresse sauvage…

À poil ya plus rien à se cacher, ya plus rien à se timidiser, juste la communion entre consentements lubriques, lâcher prise, sourire jusqu'à en jouir de folie , se parler avec les yeux, nos bouches entrouvertes, le contact passionné de nos langues et de nos lèvres, l'échange intime et sans tabou, plus de limite, nos corps emmêlés qui bougent au rythme de cette musique qui se partitionne juste entre nous, un partage unique, magique, euphorique à en kiffer sa putain de race, et ce moment particulier ou les regards gueulent de plaisir inconditionnel, ou plus rien ne compte à part cette baise à deux….

Ouais je sais, je me suis fait le film entre le boulot et chez moi, yavait une chanson romantique qui m'a inspiré ce truc, ça me fait une belle jambe tiens, là tout seul dans la bagnole, et la nuit noire, et tous ces phares à la con qui m'éclairent la gueule, et ce bus qui croise sont pote bus pour se taper la pollution à deux… Alors moi direct, pour sortir de là je m'échappe dans mes pensées à la perversité romantique et assumée, alors si peu qu'une nana pointe son joli minois au coin de la rue, et j'embraye comme un obsédé sur un fantasme à la con…

Mais quelle bite je fais pas, t'as pas autre chose à foutre partout sa tronche, allez hop c'est reparti et merde :

Imaginez maintenant deux animaux, toi et moi, sans la musique et les papillons à la con, dans les yeux on s'est déjà tout dit, faut baiser point barre, comme des acharnés, faut tout niquer putain, arracher, tripoter, enfoncer, mélanger, faut que ça se cogne, avec la maladresse, les fous rires, pas besoin de causer, c'est naturel, évident, passionné, dans cette complicité exacerbée par nos pulsions d'enculés... mets y un E s'il te plait et vas y doucement aussi hein...

Tout ça pour dire que c'est ça la baise, peu importe les façons, peu importe la manière, il faut juste garder à l'esprit que l'on est deux et pas tout seul, que les regards en disent long et que la jouissance d'une complicité partagée suffira à nous fait gueuler de plaisir…

Pour le livre mon libraire a osé comparer ce roman à Millénium... N'importe quoi, non mais franchement.

Fan de Millénium j'attendais avec impatience que l'agent Malin FORS se tape une nana (un peu limité sur ce coup là), qu'elle pète le nez et les genoux aux méchants, qu'elle pirate le FBI etc etc (Et ben oui en Suède il connaisse aussi le FBI)... Bon c'est clair on en est loin :

elle a couché trop tôt, se retrouve avec une ado sans souci, un ex inexistant, un partenaire choriste mais balèze des biceps quand même, un papa des années 30, bref il se passe pas grand chose.

C'est bien écrit, les personnages sont attachants mais ça manque sérieusement de poings dans la gueule...Le roman se veut glauque mais ne l'est pas, le seul point commun avec millénium c'est l'aspect plus réaliste des tueurs.

En résumé c'est moyen parce que ce n'est pas mon genre hein...

Bonne baise les copains
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