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Citations sur Oeuvre Poétique - Edition intégrale (51)

Paix
[à Neslon Mandela]

Quel est donc ce cri de révolte
Qui annonce ma bravoure?
Les cendres de nos morts laissées aux vents,
Aux pluies, aux sables et aux boues
Témoignent de notre désarroi.
Sacrilèges et sacrifices, nous avons connu
La profanation d'ultimes séjours
Qui marquent l'effacement de nos mémoires.

Oeuvre poétique, p. 25


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L'astre au-dessus des nuits narcissiques
Qui marche sous l'herbe du temps des rêves
Précédé de tes ombres en rivages du destin
Tu brilles, curieux, au rythme de nos voluptés
Résolu à clarifier les origines
De la pudeur dorée de nos regards envieux.
L'abri que l'agonie prédestine aux émois
Est fleuve d'éclairs sur les lieux de nos solitudes.

Aux creux de l'âme

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Maintenant, nous avons nos doutes pour pleurer.
Quand les identités et les années
Se perdent dans le sable,
Nos villes moroses
Se parfument de roses
Déposées sur les tombes.
Nos maisons hantées
Par de longues solitudes
S'ouvrent aux vagues de l'amour,
Aussi abondantes qu'une mer des adieux.
Les offrandes amères
Peuplent les sphères de nos ambitions.
Nous cherchons nos racines
Comme d’autres des vérités cachées.

Maisons hantées
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Le ciel est en manque de tendresse,
La terre, d'offrandes spirituelles.
Crépuscule d'idées vacantes à l'horizon croisé,
la terreur annexe ton royaume
À l'univers de morts.
Le prédicateur scandait :
“ Mort aux poètes ! Mort aux hommes libres!
Qu'on les pende ! Qu'on les muselle!
Qu'on leur coupe la langue, les nerfs.
Qu'on leur enlève la pensée, le sexe et la parole
Pour les priver d'identité !”
Ô goût de l'absurde, le soleil éteint,
L'espoir s'ensevelit dans les sables.
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La légende est close
Dans le microcosme poétique.
Équilibre des mélodies mêlées.
La parole est prise.
Les mots désertent ta langue
Et la défaite des idées
Délivre les images corrompues.
La fin épurée de tes sanglots
Transgresse l'innocence de mes saisons.
Le dieu du refus est en déclin.
Le crime longtemps égaré
Dans la trêve des apparences
Surgit sur les cimes
Marquées de nos présences.
O folie, rame aux harpes de l'absurde.
Le silence me guette
Sur les lèvres de l'absence.
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Lève le vent en ton âme,
Balaie les remords inutiles
Et dépoussière tes rêves !
Retrouve l’amour dont l’écho
Fait vibrer les versants de la montagne
Et cache sa flamme au fond de ton coeur !
Ramasse ton destin tombé dans les sables
Et renouvelle son souffle avec ta foi;
Tu seras le jardinier de ton bonheur !
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Je désire t’inspirer l‘amour, ma tendre amie,
Car nos rêves s’enlisent dans l’angoisse.
Nos regards se croisent dans une même espérance !
La peur de la solitude rapproche nos destinées
Que mes mots, telle une étincelle
Au fond de la braise,
Rallument en ton coeur
Qui doute la flamme du renouveau.
La vie coule en toi, loin de ses sources premières !
Impatient de l’emporter dans le futur.
Je m’apprête a unir ton sang au mien
Pour alimenter d’innombrables rivières et chutes !
Ma pensée partout t’accompagne !
Je t‘offre en présents mon temps à venir,
Ma tendresse et ma confiance.
Qu’importe si tu es riche et adulée,
Et moi, pauvre et poète ?
Seule la beauté intérieure apporte la félicité
Et les vrais sentiments anoblissent les jours.
Que la lumière de vérité apaise ton âme !
Je me fais un devoir de dissoudre
Tous tes tourments dans mon sang !
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Rien que nous sous la brise
Qui s’éloigne accompagnée de nos parfums
Échangeant nos promesses de plénitude.
Nous encadrons l’éclat des origines.
La liberté d’aimer exalte la transe,
À cerner la montagne de nos voluptés.
Il y a sous l‘écorce de l‘étreinte
Le sel des mots qui nous enivre.
Rien que nous, matin et soir,
Comme les arbres en habits de satin,
Renaissant à la lumière des astres,
Le feu intérieur recouvrant
Toutes nos racines d’être.
Nos entrailles avides s‘illumineront
De la transparence de notre foi,
Jusqu’au fond noir des caves de notre destinée.
Les souterrains obscurs de nos secrets
Ont assombri la vue du sort sur nos demeures.
Nos voix vibrent dans le silence des cœurs,
Dévorent la pureté vierge de la nature.
Rien que nous,
Sans le bruit de fauves ni d’oiseaux.
l’invite ton corps aux élans du vent,
A l’agonie de nos vieux souvenirs.
Mes gestes t’apportent, ô amante hypocrite,
La jouissance à laquelle tu refuses de croire.
Je m’avance en toi pour renaître aux soleils
De l’éternité qui s’annonce.
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J’ai du soir un sentiment de quiétude.
La lune dévêtue ressemble a mon œil voluptueux.
Ô nuit, refuge rituel des amants,
Approche du berceau ou dort mon désir sublime.
La tourmente bestiale de l’extase
Agile mon échine, impose à mes gestes
Une rigueur de fleuve roulant vers l’embouchure.
Chaque instant de vie m’est prémices d’éternité.
Ô femme, terre de renaissance,
Mesure du royaume d’enfance
Et souffle de l’imaginaire,
J’ai engendré la foudre
Dans l’énigme de tes racines.
Mes fièvres exprimant
L’incantation des sources antiques,
J’ai nommé la bise nostalgique
Messager de ta tendresse,
Devinant sur la grève miellée de mes étreintes
L'abondance de tes saisons d’ivresses,
La mer des plaisirs comme un vent de plénitude
Me berce enfin de ses eaux
Ô amante élue, me voici provocateur
Des séismes, des orages magnétiques,
Des feux volcaniques et des vagues océanes,
Au plus intime de ton corps !
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Dans un élan féroce,
Ton plaisir, portant des angoisses,
S’est érigé en soleil d’audaces
Qui réclame l’absolu.
Un univers sans honte ni remords,
Ta ouvert les bras.
La mon à l’affût du temps,
Nomme les présences à abréger,
Il reste encore le secret du bien-être
À sortir richement de l’étoile de la perspicacité.
Ton corps déjà prisonnier de l’étreinte,
Cherche la racine de l’amour
Dans ce don errant de la lune,
À déshabiller nos ombres.
Tu es la matrice des jouissances
Donnant refuge à tous les caprices.
Le vent exorcisé de tes désirs,
Filtre en moi les effluves de tes écumes.
L’herbe jaunie en ton aura silencieuse,
Est manifeste du désarroi.
Sors de l’amertume exquise où s’enferme ton coeur,
Et je t’envelopperai de passions
Comme un calice évasé selon tes extases.
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