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Critique de Lesbotheque


Viol, domination, pratiques sexuelles violentes, cannibalisme, énucléation. Tel est le début, le mi-temps et la fin d'Anéantis. Pas de répit pour les braves, l'autrice ne vous donnera pas l'occasion de reprendre votre souffle pour tenter de juguler la nausée qui monte.
C'est d'abord la violence d'un homme sur une femme qui devient à son tour victime d'un militaire qui a oublié comment on est un être humain.
Au début j'ai trouvé que c'était trop, trop de violence, trop loin, trop de justifications faciles à des actes barbares. Avant de me rendre compte que mon malaise face à cette lecture est aussi le reflet d'une réalité : tout ça n'est pas qu'une fiction. La guerre existe, les atrocités qu'elles drainent dans son sillage aussi, la banalisation de la violence qui entraîne une déshumanisation opportune pour assouvir toutes ses pulsions tient la place de choix de 9 JT sur 10. Alors oui, la pièce est violente, elle l'est sciemment, elle est aussi le reflet de ce qu'un homme peut être. C'est aussi à ça que sert la littérature.
Quelle place pour la femme lesbienne dans cette historie ? Celle de l'insulte bien-sûr, la gouine, la gousse, la lécheuse de fente…
Pour public avertis.
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