AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de theobservor


Un éclairage sur une réalité qui a été longtemps occulté par tous les protagonistes pendant des années : la ville de Berlin de l'après-guerre. L'auteur nous livre un état des lieux d'un quotidien terrifiant, d'une ville et d'un peuple en ruines.
Les nazis, n'ont pas communiqué ( cela se comprend), les alliés ne se sont pas gênés pour faire des milliers de victimes parmi un peuple sinon complice du moins responsable ; et de toute façon, comme ils étaient les vainqueurs…

Un éclairage sur certainement l'occupation non pas américano-soviétique, mais de tous les vainqueurs. Et non, l'auteur ne prend pas le parti des américains, mais dénonce une double réalité
et ne crache sur personne comme certains semble le penser.
Dans ce roman, on découvre une palette de personnages qui doit apprendre à vivre avec sa conscience :
-) le vainqueur américain qui veut faire payer le méchant allemand, mais ce même américain est aussi prêt à reconnaitre que le bon allemand, n'est pas un allemand mort ( contrairement aux indiens), mais à l'allemand tendance scientifique, ou l'allemand tendance policier ou tendance armée qui ne ne serait pas trop compromis et surtout particulièrement utile contre les communistes.
-)le journaliste américain qui est à la poursuite de son passé et qui a d'énormes difficultés à comprendre que les choses ait pu changer et surtout incapable de comprendre ce qu'on pu vivre les citoyens allemands et incapable de comprendre que les choses ne sont ni blanches, ni noires, mais comme toujours grises et que c'est facile de juger les autres lorsque l'on été planqué loin de tout cela.
-)les allemands qui font comme ils peuvent pour naviguer entre responsables et seulement coupables d'avoir laisser faire ( comme tous les pays). Et en fonctions des profils, les différents points de vue sont abordés.
-)le juif qui a dénoncé d'autres juifs espérant se sauver ou sauver sa famille, mais ne percevant que trop tard qu'il était piégé dès le départ et au mieux à être exécuté pour rendement insuffisant ou déporté dans les camps parce que simplement juif.
-) les russes qui sont vus tels qu'ils étaient à l'époque et en aucun cas diabolisés comme certain s'obstine à le croire.
C'est-à-dire prêt à récupérer tous les « bons allemands », prêt à instaurer une seconde dictature idéologique ( comme ils le feront dans tout le bloc de l'est, annexé par la force ), c'est-à-dire prêt à se venger de toutes les atrocités qu'ils ont subi.
Peste rouge et nazis bruns : la même réalité : deux des pires régimes qui n'ont jamais existé au nom d'une idéologie hallucinante.

Un super ouvrage
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}