Une réflexion sur
les mots à travers le dialogue de deux protagonistes qui s'opposent et se renvoient la balle, tout en s'accordant sur un seul point : la folie de Louise, de l'absente, de l'autre.
Les mots qui mentent, qui enferment, qui sont mal interprétés, qui sont vides, creux ;
les mots qui peuvent tuer ; et les lieux communs par lesquels circulent les dénis, les oppressions, le mépris.
Les mots qui nous permettent d'être au monde peuvent être trahis, utilisés contre, nier, détruire, ...
Ce n'est pas leur finalité. Leur finalité est l'expression, le lien, et sans doute aussi l'art. Mais il y a des liens qui ligotent, qui emprisonnent, qui asphyxient. Des liens qui empêchent d'être au monde.
Il faut renverser le sens des mots trahis : c'est le thème du court texte explicatif qui suit la pièce de théâtre, et que
Leslie Kaplan a intitulé "le renversement".
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