>
Critique de sandrine57
Depuis que Julia Pearce a sauté le pas et quitté les vignes familiales de la Napa Valley pour s'installer à New York, sa vie est un rêve éveillé. Elle sait que la Grosse Pomme, bouillonnante d'opportunités, ne la décevra pas et qu'un jour elle pourra vivre de sa passion : la création de bijoux. En attendant, elle occupe un emploi de vendeuse au rayon bagues de fiançailles de la célèbre bijouterie Pelham à Manhattan.
Quand elle est repérée par Lell Pelham qui en fait son assistante personnelle, le rêve devient conte de fée. L'héritière charismatique, qui a décelé le potentiel de Julia, décide de l'introduire dans son cercle d'amis. Et voilà la jeune californienne évoluant au milieu des ‘'beautiful people'', ces new yorkais nantis qui font la pluie et le beau temps à Manhattan. A elle les robes de grand couturier, les soirées de gala, les week-ends dans les Hamptons ! Malheureusement, elle doit aussi affronter les médisances, les jalousies, la rivalité de ses nouvelles amies dont elle ignore les buts cachés. Et puis, comble de l'horreur, elle tombe amoureuse de Willoughby, le tout nouveau mari de sa patronne. Et ce sentiment semble réciproque ! de gros ennuis en perspective…
Au milieu des polars et des lectures plus exigeantes, un petit livre de chick lit, ça fait toujours du bien ! Ah ! S'immerger dans le monde plein de paillettes de la haute société new yorkaise, partager les dîners de gala, les séances d'essayage, les limousines avec chauffeur…
Les deux autrices, Carrie Karasyov et Jill Kargman, nous convient au banquet des héritiers de Manhattan, nés, il va sans dire, avec une cuillère en or massif dans la bouche. Pour nous introduire dans cette jungle où l'on veut voir et être vu, elles ont choisi une héroïne intelligente, moderne avec une petite dose de naïveté. Rien de nouveau donc, juste une oie blanche perdue au milieu des tigresses aux griffes acérées. On soigne sa ligne, son look, sa réputation. On médit, on complote et parfois on s'ennuie, sans l'avouer bien sûr. Alors quand une nouvelle tête apparaît, pourquoi ne pas décider d'en faire la coqueluche de la ville malgré ses origines modestes ? Manipulée par sa patronne et son amie Polly, la pauvre Julia croit en la sincérité de leur amitié alors qu'elles se prennent pour le professeur Higgins dégrossissant Eliza Doolittle. Petite caution culturelle que s'offrent les autrices, ajoutée aux références à peine déguisées à Raison et sentiments. Mais, n'est pas Jane Austen qui veut et l'on est plus proche d'un épisode de Gossip girls que d'un classique de la littérature anglaise. Sans parler des petites incohérences (ex. Julia envoie un client au rayon vase et lui demande quelques semaines plus tard si le bracelet a plu à sa mère), d'autant plus inexcusables qu'elles sont tout de mêmes deux à écrire.
Le livre qui n'a d'autre but que de divertir effectue parfaitement le travail. du bling bling, de grands sentiments, une héroïne pas trop cruche et un voyage à New York…de quoi s'évader un peu en cette époque maussade.
Quand elle est repérée par Lell Pelham qui en fait son assistante personnelle, le rêve devient conte de fée. L'héritière charismatique, qui a décelé le potentiel de Julia, décide de l'introduire dans son cercle d'amis. Et voilà la jeune californienne évoluant au milieu des ‘'beautiful people'', ces new yorkais nantis qui font la pluie et le beau temps à Manhattan. A elle les robes de grand couturier, les soirées de gala, les week-ends dans les Hamptons ! Malheureusement, elle doit aussi affronter les médisances, les jalousies, la rivalité de ses nouvelles amies dont elle ignore les buts cachés. Et puis, comble de l'horreur, elle tombe amoureuse de Willoughby, le tout nouveau mari de sa patronne. Et ce sentiment semble réciproque ! de gros ennuis en perspective…
Au milieu des polars et des lectures plus exigeantes, un petit livre de chick lit, ça fait toujours du bien ! Ah ! S'immerger dans le monde plein de paillettes de la haute société new yorkaise, partager les dîners de gala, les séances d'essayage, les limousines avec chauffeur…
Les deux autrices, Carrie Karasyov et Jill Kargman, nous convient au banquet des héritiers de Manhattan, nés, il va sans dire, avec une cuillère en or massif dans la bouche. Pour nous introduire dans cette jungle où l'on veut voir et être vu, elles ont choisi une héroïne intelligente, moderne avec une petite dose de naïveté. Rien de nouveau donc, juste une oie blanche perdue au milieu des tigresses aux griffes acérées. On soigne sa ligne, son look, sa réputation. On médit, on complote et parfois on s'ennuie, sans l'avouer bien sûr. Alors quand une nouvelle tête apparaît, pourquoi ne pas décider d'en faire la coqueluche de la ville malgré ses origines modestes ? Manipulée par sa patronne et son amie Polly, la pauvre Julia croit en la sincérité de leur amitié alors qu'elles se prennent pour le professeur Higgins dégrossissant Eliza Doolittle. Petite caution culturelle que s'offrent les autrices, ajoutée aux références à peine déguisées à Raison et sentiments. Mais, n'est pas Jane Austen qui veut et l'on est plus proche d'un épisode de Gossip girls que d'un classique de la littérature anglaise. Sans parler des petites incohérences (ex. Julia envoie un client au rayon vase et lui demande quelques semaines plus tard si le bracelet a plu à sa mère), d'autant plus inexcusables qu'elles sont tout de mêmes deux à écrire.
Le livre qui n'a d'autre but que de divertir effectue parfaitement le travail. du bling bling, de grands sentiments, une héroïne pas trop cruche et un voyage à New York…de quoi s'évader un peu en cette époque maussade.
