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Critique de Nina


Nina
19 décembre 2023
Je remercie les éditions Ynnis et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'évènement "Masse Critique Babelio"
Le tsunami qui frappe le Japon en 2011 crée une onde de choc qui va ébranler les fondements mêmes de la société japonaise. C'est dans ce contexte mouvementé qu'une fillette orpheline et muette, une jeune femme fuyant un mari violent et une étrange vieille dame vont lier leur destin et former une sorte de cellule familiale alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer. Ces trois personnes isolées vont donc tenter de reformer une nouvelle famille avec une injonction tacite : ne rien dévoiler de sa vie d'avant le tsunami. 

L'administration japonaise tente de trouver un refuge pour toutes les personnes déplacées. C'est sous des noms d'emprunt que la nouvelle famille va s'installer dans une maison entourée d'un jardin prés de la mer.

Le quotidien reprend ses droits et la petite famille investit sa nouvelle vie. La fillette qui s'appelle maintenant Hiyori est inscrite à l'école. Sa nouvelle maman s'appelle maintenant Huy et Kiwa la grand-mère. le nouveau foyer s'organise. 

Cependant, si on connait un peu le passé de Hiyori et Huy celui de la grand-mère reste obscur. Ce mystère suscite l'intérêt de Huy. Et c'est ainsi que l'on pénètre peu à peu dans la mythologie japonaise. Tout d'abord avec les contes que raconte Kiwa mais surtout à cause de phénomènes étranges qui viennent perturber la réalité et éveille la curiosité. Mais qui est donc cette vieille dame qui échange des politesses avec les "Kappas" ?  Ces êtres surnaturels qu'on appellent aussi "yôkai", des entités issus du folklore et des croyances japonaises. Quelle est cette créature enfermée dans une grotte au fond de la mer ? Les Kappas sur ordre de la grand-mère ont pour mission de vérifier si la violence du tsunami n'a pas libéré le monstre. Kiwa continue de surprendre sa nouvelle famille en leur faisant découvrir  d'autres créatures imaginaires et en les invitant à chercher l'étrange maison des égarées. 

Ce roman nous offre une véritable immersion dans les croyances et les mythes japonais tout en rappelant le tragique évènement dont fut victime le Japon. Il est juste dommage que des maladresses dans l'emploi des qualificatifs, quand il s'agit de parler des personnages, desservent le roman. On comprend qu'il  s'agit d'éviter la monotonie des répétitions, mais le choix de dire par exemple "l'élève de CM1 ou l'écolière ou bien la mère de substitution..." pour éviter de répéter les prénoms alourdit considérablement le style et dessert le texte. Peut-être est-ce une subtilité perdue dans la traduction ? J'ai manqué ne pas continuer ma lecture à cause de cela. Mais la fin du roman est mieux écrite ou mieux traduite ? 
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