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Critique de palamede


Belles, provocatrices, un peu stupides, trois filles dans un camp de vacances, trois Pom pom girls qui rêvent de garçons — ou l'inverse — par un été chaud s'échappent pour une baignade dans le plus profond des lacs, celui des Amants. Sur la route bordée d’arbres blancs, elles vont faire la rencontre d'insectes bruissants et de deux... garçons (bien sûr !).

Laura Kasischke, non sans une critique acerbe d'une certaine Amérique, déploie dans une nature étrange les obsessions adolescentes. On la suit jusqu'à un certain point, décrochant par moment de cette Amérique des années 70 où la liberté sexuelle avait ses revers. Ainsi si Laura Kasischke maitrise fort bien l'art de la dramaturgie, l'intérêt pour l'histoire faiblit sous le poids des descriptions redondantes de la faune (ah, les cigales !) et de la flore, des manies et occupations futiles des jeunes filles délurées.

« La chaleur était moins accablante que la veille, les cigales avaient perdu un peu de leur emprise sur le ciel et sur leur propre existence. J'en vis une morte sur le chemin qui menait au lac. Ou presque morte. Elle était sur le dos, crachotant de la poussière tandis que les cheerleaders en tongs la dépassaient d'un pas lourd, grimaçant de dégoût dès qu'elles l'apercevaient. « Beurk. Répugnant. »
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