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Critique de ramettes


Lorsqu'on débute une lecture, on ne sait pas à l'avance ce qui va accrocher notre esprit d'où l'intérêt d'avoir des romans riches en sujets de réflexion, ou aux univers variés et plus ou moins complexes. Dans ce roman, je peux vous dire qu'on peut en dégager, mettre en avant, beaucoup, c'est selon notre sensibilité. le premier qui nous frappe de plein fouet, c'est la place de la femme dans ce royaume des steppes de la guerrière à la femme du chef, il y a bien des luttes. D'entrée on a la violence et le sexe, la souffrance, la maladie, la maternité, l'amour… on ne va pas s'ennuyer.

Sylvie Kaufhold met en scène des femmes fortes avec chacune une particularité. Pour ne rien dévoiler, je ne donnerai que des éléments du tout début. Nous avons Iridiane, la guerrière, qui essai de faire oublier son corps de femme pendant les batailles et qui est très sensuelle dans l'intimité et puis d'un autre côté on a Tira sur sont lit de souffrance qui attend la délivrance et qui sait qu'au bout il y a sa mort prochaine. Deux femmes de devoir et de deux mondes différents… vous verrez il y a en a bien d'autre.
Ce qui a attiré mon attention se sont les notions d'espace. On part de la steppe cet espace ouvert et plat, lieux de combats. Ensuite, on longe le fleuve avec la notion de frontière, on découvre les conflits entre les peuples. On a quelques villes fortifiées et la notion d'argent. Plus loin on découvre la montagne où il faut atteindre une cité « verticale » qui s'est coupé du monde, les conflits sont réglés autrement. On est dans le savoir, les archives, l'architecture, pas moins cruel. Il y a une certaine progression qui fait aussi partie de la narration, le lecteur est invité à découvrir ces royaumes ennemis. Il va y avoir des alliances et des interactions… de l'idée d'aventure on passe la stratégie politique.
Cela m'a fait penser de la bestialité à l'intellectualité. Mais que ce soit dans les étapes intermédiaires de l'évolution, la violence est omniprésente, que l'on trucide par le fil de l'épée ou avec une machine plus complexe, les notions de justices sont assez relatives.
Les structures sociales de chaque peuple montrent l'importance du pouvoir. Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous, cependant, il faut souligner que dans ce roman, il y a un pouvoir différent, celui qui passe parles rêves, celui du contrôle mental, contrôle de la volonté (élixir).
J'ai beaucoup aimé ce roman, en particulier quand on passe de chacun ce bat pour son peuple à des interactions et des mélanges de population, on va voir émerger autre chose. Certains personnages vont trouver leur véritable rôle ou place et évoluer de manière surprenante. On va aussi voir évoluer la notion d'espace entre le début et la fin.
Le lecteur va de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement dans ce roman à la troisième personne aux chapitres cours et concis et rythme soutenu. Il s'agit du premier volet d'un triptyque.
J'ai adoré me laisser emporter par la large palette d'émotions, on est tantôt dans la tête d'un l'un ou de l'autre avec des questionnements différents et des réaction différentes qu'on soit la cruelle reine ou la magicienne, la guerrière ou le pauvre mage stagiaire… J'ai rit notamment lorsque certains personnages se rencontrent… mais chut je vous laisse faire vos propres découvertes…
Lien : https://latelierderamettes.w..
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