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Critique de Emiliec28


Ce livre a été présenté en sélection hebdomadaire pour la bibliothèque dans laquelle je travaille. Je veille à ce que ce genre de livre, qui défend les femmes, qui dénonce les problèmes habituellement passés sous silence, soient présents en rayon, mis en valeur, quand ils sont de qualité.
Je dois dire que, cette fois, je me suis faite avoir en beauté. En diagonal, c'est bien un livre qui traite du consentement dans le couple, qui trace un spectre large sur les violences sexuelles domestiques dont sont victimes beaucoup de femmes. Mais, quand on le lit intégralement on se rend vite compte que c'est un procès de plus contre les femmes, cet homme, sociologue de métier, s'est emparé du covid-19 (le livre a été édité en mai-juin 2020), emparé du combat féministe qui éclate depuis plusieurs années pour faire un ramassis nauséabond de témoignages glaçants, sans apporter de réponses, (sauf, nous le verrons, dans le deux dernières pages du livre qui en fait 250) et en tapant allègrement sur tous les mouvements d'émancipation de la femme. Et, dans certains passages, il ne cache même pas son mépris, le cri haut et fort.
En somme, c'est encore un homme qui pense pouvoir parler des femmes, pour les femmes, mieux que les femmes. Les femmes ne comprennent pas leurs besoins, lui si.

L'article qui suit est une prise de note au fur et à mesure de la lecture, j'ai compris, dès l'intro, que j'aurai tellement à relever et à dire qu'il fallait que je fonctionne comme un journal. C'est donc un journal de lecture, à charge clairement, parce que je pense que ce livres est dangereux contrairement à ce qu'il veut affirmer.

Dès l'introduction, l'auteur nous familiarise avec un concept qui va revenir tout le long du livre, qui va revenir pour être piétiné : la « fable de l'égalité ». Issue des revendications féministes, elle est fausse. Voilà, c'est dit, les hommes ont plus de désir que les femmes. Sur quoi il se base ? On ne sait pas trop, rien de concret, juste sa perception d'homme à vrai dire. Dès les premières lignes je comprends que ce livre est de la récupération pour se faire de l'argent. Il a même l'affront de se moquer et de décrédibiliser ses collègues féminines qui travaillent à prouver le contraire.

Un peu plus loin il admet ne pas trop comprendre le mécanisme quand, parfois, la tendance s'inverse, c'est à dire que la femme est plus désirante que son compagnon, mais que la vraie question c'est de savoir pourquoi il y a un cas de figure récurrent, soit l'homme plus désirant que la femme.
Comment lui expliquer que c'est culturel ? Que partout à travers le monde et depuis des décennies, des siècles, parfois même des millénaires, la sexualité de la femme ne lui appartient pas ? Encore aujourd'hui d'ailleurs (Je vous invite à lire « La Malédiction d'être femme », de Dominique SIGAUD aux éditions Albin Michel) la sexualité de beaucoup de femmes leur est arraché. Interdiction de jouir de son corps. Pèse sur nos épaules une injonction ancestrale à ne pas disposer de notre corps et de notre jouissance. le mouvement féministe est un séisme mais on ne s'approprie pas notre liberté et notre désir du jour au lendemain. Certaines femmes arrivent à utiliser cet électrochoc, d'autres étaient déjà libérées de façon presque innée, car oui, il arrive parfois que les carcans ne fonctionnent pas et on parle alors de pionnières à travers l'histoire, de sorcières à d'autres époques, de féministes « extrémistes » aujourd'hui.

Autre cliché présenté dès le début : « les hommes adorent le sexe, les femmes adorent l'amour » et il semblerait que ce soit profondément encodé dans nos gènes n'est-ce pas ? On explique à ce Monsieur que la culture joue, là aussi, un rôle déterminant ? Toutes les histoires de notre enfance parle de prince charmant de celui qui nous aimera et fera de notre vie un paradis sur terre, il sera aimant, doux, serviable mais aussi viril, fort et courageux. de cet amour naitra une ribambelle de bambin et nous serons heureuses pour toujours. On nous dit que ce prince il faut le trouver absolument, sans ça malheur ! On nous dit que, pour ce prince, nous devons nous préserver, que le vrai plaisir ne pourra venir que de lui alors pourquoi partir à la découverte de son corps, de sa sexualité ? Avec soi, avec de multiples partenaires. NON, en tant que femmes on nous enjoint à trouver l'AMOUR, le vrai tandis qu'en parallèle on dit aux garçons « mais profitez, une fois qu'on vous passe la bague au doigts vous vous faîtes chier pour le reste de votre vie »
Et malgré ça, certains trouvent ça encore surprenant que les hommes se jettent à corps perdu dans un sexe libérateur et bon tandis que les femmes restreignent, freinent, oublient de découvrir leur propre plaisir, donnent tout à cet homme qui incarne l'amour le vrai, n'osent pas dire non ou chercher leur propre plaisir de peur de gâcher cet « happy ever after » enfin trouvé.

Je suis une femme et j'adore le sexe, il a fallu pour ça que je jette par terre l'éducation qu'on m'a donné, que j'oublie les injonctions sociales à être une fille lisse et bien sous tout rapport et accepter l'idée d'être une « salope » comme ils disent. En tant que femme et féministe je j'admet aussi très aisément que beaucoup d'autres femmes ne sont pas comme moi et c'est tant mieux, je prône la diversité, la complémentarité entres toutes et tous. Mais toujours en tant que femme et féministe, je persiste et signe : la culture patriarcale et masculiniste bride encore aujourd'hui en occident et partout dans le monde. Les femmes ne désirent pas moins, on tue leur désir et depuis trop longtemps. Creusant un fossé difficile à combler entre les deux sexes.

KAUFMAN, en guise d'argument contre l'idée que les femmes auraient des désirs similaires aux hommes (la fameuse « fable »), oppose les institutions judiciaires qui usent encore du caractère inné des impulsions chez l'homme. L'idée c'est que, si la justice parle d'impulsion masculine encore aujourd'hui, c'est bien la preuve que c'est plus fort chez l'homme que chez la femme. WTF depuis quand la justice est une entité neutre et indépendante de l'humanité ? On lui explique que les textes de loi sont rédigés par des hommes (et parfois des femmes) baigné(e)s dans la culture patriarcale que le féminisme justement dénonce ? On lui explique que nous nous battons aussi contre les ces institutions ancrées dans le passé ? C'est un argument sans valeur, un non sens. D'autant que plus loin, il admet lui même que ça s'expliquer en grande partie par le stéréotype de virilité qu'on véhicule depuis des siècles.

Je réalise à ce moment là que je suis très certainement tombée sur quelqu'un qui ne voit même pas les choses clairement dans sa tête, sur un livre en tout cas qui va jouer sur le flou et les contradictions pour ne mener à rien du tout, tout en influençant contre les femmes sous couvert de les défendre, l'auteur a une façon très sournoise de procéder et d'écrire : en gros titre : « les féministes ont tord, femmes vous n'êtes pas ce qu'elles prétendent ». En tout petit et en italique, au verso de la page et tout en bas « mais bon d'un autre côté il se pourrait bien quand même qu'elles n'aient pas tout à fait tord quand on prend le contexte général ».
Il laisse en vérité une petite place pour les féministes, ce n'est pas très actuel de les démolir complètement, mais insiste sur le côté biologique de sa vérité à lui : les femmes ont moins de désir c'est BIOLOGIQUE.
Bon, de deux choses l'une : Je ne me fie pas entièrement à la science et à la médecine pour me définir ce qu'est une femme et comment elle fonctionne, nous savons toutes et tous aujourd'hui à quel point les sciences sont elles-mêmes phallocentrées. Les soins et diagnostics pour les femmes sont toujours plus difficiles parce que toutes les données ont pour mesure l'homme. À partir de là, comment être objectif ?
Secundo, après cette affirmation sur la BIOLOGIE qui serait la preuve irréfutable de cette différence de désir, je vais me mettre en quête de l'argumentaire qui n'est pas présenté tout de suite et franchement, vous allez voir, ça va être épique.

Page 35, ce sociologue de renom ose dire que les femmes sont incapables de séparer sexe et sentiments. Là, j'ai réellement failli m'étouffer. Ce ne sera pas la dernière fois de cette lecture fumeuse. Il nie par là même absolument toutes les femmes qui ont un jour pris du plaisir, qui en prennent encore, dans les bras d'hommes (et de femmes) dont elles ne sont pas amoureuses. Nous n'existons pas. le désir de la femme, là encore, désintégré en une seule phrase. le plaisir chez la femme n'existe pas ou peu et le reste est une fable. Nous sommes effacées de son tableau d'un coup de chiffon, sans plus d'égard. Il participe à cette invisibilisation de notre plaisir s'en même s'en rendre compte (ou bien... ?)

Argument suivant : nous avons une libido aléatoire tandis que celle des hommes serait mécanique. Très bien, admettons que les fluctuations hormonales de notre corps de femme nous rendent sujettes à autant de fluctuations de nos désirs. Deux choses : les hommes aussi ont un cycle hormonale et sont sujets à des « humeurs » en fonction de la variation des taux. Mais de ça nous ne parlons pas parce qu'un homme de mauvaise humeur est un homme fatigué de prendre soin de sa famille, fatigué par sa femme ou bien tout simplement viril en sa qualité de mâle. Bien sûr.
La seconde réflexion c'est que, je ne sais pas pour vous mais, dans mon entourage, je ne connais pas un seul mec qui n'a pas connu des fluctuations dans ce domaine, des hommes qui avouent avoir envie à certains moments de la journée, dans certaines circonstances et pas du tout dans d'autres. Qui reconnaissent que le contexte joue sur leur désir, la partenaire aussi, leur état d'esprit aussi. Combien d'hommes arrivent aujourd'hui à assumer le fait que sans sentiments, sans émotions, ils sont incapables de bander ? Il n'y a rien de mécanique, pour aucun des deux sexes. La seule facilité des hommes c'est qu'on les félicite pour leur libido, il n'existe pas de frein sociétale à leurs désirs et, par conséquent, ceux qui peuvent bander et faire l'amour à tout va brillent dans notre société, ils sont mis en avant, encouragés, on ne voit qu'eux.
À ce stade de la lecture, j'étais déjà réellement offusquée face à tant de bêtises crasses.

Vient ensuite un constat qui m'a beaucoup fait rire (jaune) : les femmes prennent moins de plaisir et ont donc moins envie. Voilà. C'est tout ce qu'il dit. Sera passée sous silence la raison pour laquelle nous prenons moins de plaisir.
Je suis bien d'accord, si je ne prends pas de plaisir à faire une activité, j'aurai forcément bien moins envie de recommencer. Ça vaut pour les deux sexes là aussi. La vérité c'est qu'il y a encore tellement de tabou dans la sexualité féminine que beaucoup d'hommes ne savent tout simplement pas comment donner du plaisir à leur partenaire. On ne nous apprend qu'à identifier le plaisir masculin, sur le devant de la scène il n'y a que lui. À partir de là il y a forcément un déséquilibre, quand le plaisir n'est offert que dans un sens ça ne peut pas durer dans le temps. Pour beaucoup d'hommes pénétrer, bourriner, péter la rondelle, casser les petites pattes arrières, c'est ça un bon coït, c'est ça la sexualité virile et épanouissantes que les femmes attendent et dont elles rêves. Ah désolée messieurs penser ça c'est comme essayer de faire un gâteau avec seulement la farine et merci le porno !

Je constate que l'auteur effleure parfois le sujet de ce désir féminin si peu comblé et qui fini par disparaître, je sens qu'il sait aussi bien que moi ce qu'il devrait dire, les pistes qu'il pourrait lancer mais il ne fait que les effleurer parce qu'elles contrediraient tout son argumentaire et il revient insidieusement mais systématiquement à la frustration de l'homme. Celle de la femme est bénigne, évidemment. Effacée, inexistante, une fois de plus.
Même quand il remonte dans le temps pour expliquer le peu de considération qu'on a aujourd'hui pour le plaisir féminin et le consentement, il en revient aux hommes pour dire que c'était quand même pas facile pour eux non plus. Vous comprenez, eux il faut qu'ils bandent, qu'ils pénètrent, sacré pression ! Oui, bah en fait oui, c'est bien ce que disent aussi les féministes, ce patriarcat de merde écrase aussi bien les femmes que les hommes, c'est pour ça qu'on veut l'abattre mais dans cette guerre, désolée de le dire, quitte à passer pour une extrémiste, oui ce sont les femmes les plus mal loties alors merci d'éviter les chouinements de ce genre.
Et même si, historiquement, ça explique la construction phallocentrée et l'image du conquérant en terme de sexualité qui doit assiéger pour obtenir victoire (culture du viol dénoncée depuis le moyen-âge) et donc explique les failles actuelles, ça explique surtout pourquoi les femmes ont moins de désir face à cette sexualité entièrement masculine et construite de toute pièce. Mais ça, il ne le soulignera certainement pas.
À ce stade de la lecture je réalise que beaucoup d'arguments sont avancés sans chiffres, ça devient gênant, on ne sait pas sur quoi se basent réellement ce chercheur pour énoncer autant de conneries. Je suis page 45 d'ailleurs, et pas le moindre argument biologique à l'horizon.

Page 48, à la fin du premier paragraphe, il reconnaît enfin que tout est manière de faire et de contexte pour prendre plaisir. BAH ALORS ? Bien sûr, rien ne sera développé dans ce sens.

La suite de cette première partie du livre ne sera qu'une succession de témoignages glaçants sur les violences conjugales et sans réelle analyse. À tel point que j'en finis par me demander s'il ne prend pas un plaisir pervers à les énumérer.

Page 58, le paragraphe 2 provoque un réel malaise. Il sous-entend que c'est à la femme d'être plus ferme et virulente, à la hauteur de l'agression. Donc, si nous ne sommes pas assez fermes c'est un peu de notre faute ? Ce n'est pas plutôt aux hommes de se comporter correctement ? L'auteur est quand même très très très limite à mon goût.

Bon, bien sûr, tout le long nous avons un matraquage discret et bien présent de la « fable » féministe, il aime beaucoup les décridibiliser, les moquer. Il aime à prendre les propos d'autres pour faire passer ses propres idées, en affirmant par exemple que le sexe n'est pas une simple recherche de plaisir physique. Qu'est-ce que c'est que cette certitude à deux balles en fait ? Si lui y cherche une sorte de communion perpétuel avec le saint esprit tant mieux pour lui mais personnellement j'ai souvent envie d'un bon orgasme et, au vue des témoignages que je vois fleurir partout sur les réseaux ces derniers mois, je suis loin d'être un cas isolé.

Nous sommes page 75, j'attends toujours les arguments biologique au milieu d'une énumération d'horreurs.

Selon lui, ce n'est pas un problème si les relations sexuelles deviennent répétitives, c'est au contraire sensé rassurer contrairement à ce que dit la fable. Il est évident qu'il ne comprend absolument pas le principe de cause à effet. Les femmes s'ennuient, leur plaisir n'est pas forcément recherché, parfois difficile à trouver à cause d'un manque de communication évident, résultat d'une culture bien ancrée et maintenant il ose dire qu'on aime bien que ce soit toujours la même chose ? C'est bien mon gars, t'as tout compris.

Page 83 « L'homme nouveau est arrivé » cet homme qui ne force pas et respecte mais qui ne semble pas comprendre qu'il ne faut pas seulement écouter mais aussi ouvrir le dialogue et pas seulement celui du consentement mais celui du plaisir bordel !
KAUFMAN prend en appui, le témoignage d'un homme qui dit que c'est « vraiment bien sur le plan sexuel » tout en admettant que sa femme n'a JAMAIS su dire ce qu'elle aimait ou pas. WTF personne ne voit le problème dans ces deux affirmations jointes ? Cet « homme nouveau » faisait donc des efforts pour respecter ce décalage des désirs tout en admettant qu'il n'y avait toujours aucun dialogue.
Franchement, plutôt que de s'étendre sur les frustrations et les résignations, ne pourrait-on pas se pencher un peu sur les pratiques ? Rien ne m'a convaincue jusque là, je reste intimement persuadée qu'il peut y avoir autant de désir chez les deux sexes, il fonctionne juste différemment et comme nous vivons dans une société où seul le plaisir de l'homme compte et est appris, celui de la femme disparaît, meurt.

L'auteur passe tout le livre à faire des constats mais ne propose rien de concret. A chaque fois qu'il s'approche d'un début de réponse il passe à côté (délibérément ?) : page 96, les femmes font l'amour avec des sentiments puis elles se mettent en couple et avec l'approfondissement de leur amour le désir disparaît (ok, si l'amour est réellement le moteur féminin, il y a un truc qui ne tourne pas rond dans son raisonnement) sa conclusion est donc que les femmes ne font l'amour que dans la passion et les hommes ça s'excite toujours pour rien (désolée messieurs, peut-être trouvez vous ça un peu réducteur vous aussi ?).
Passons les clichés nauséabonds, il ne faut tout de même pas être sorti de Saint Cyr pour comprendre que sentiments et passions sont des facteurs parmi d'autres, il y a surtout toute une phase de découverte de l'autre qui rend les choses incroyables. Au début d'une relation on donne tout pour impressionner l'autre et c'est CA qui disparaît ensuite et fait fuir notre libido, le relâchement, la ROUTINE soit disant si rassurante. le quotidien, le manque d'attention et notre incapacité culturelle à savoir manifester notre désir. Elle est là la réponse.

En attendant, je suis page 97, toujours pas d'argument biologique en vue.

En fait, vraiment, tout m'agace. Témoignage suivant : elle l'aime mais elle ne le désire plus. Elle le trompe pour un désir très fort. Elle quitte son amant pour rester avec son mari mais ne le désire toujours pas plus : n'est-ce pas le parfait exemple que l'amour et le sexe sont dissociables chez les femmes ? KAUFMAN ne veut tellement pas voir certaines choses qu'il passe à côté d'évidences. Et pourquoi ? Parce qu'il rassure les hommes ici, pas les femmes. Votre femme ne veut pas coucher avec vous ? Ne vous inquiétez pas, vous n'y êtes pour rien, elle vous aime toujours autant tout va bien, réconfortez votre égo de mal, ce sont juste des femmes vous comprenez, c'est compliqué.
Et les idées féministes qui en reprennent un coup bien sûr.

Magnifique ! Page 103 il décourage au dialogue qui pourrait conduire à la séparation. Ce n'est évidemment pas dit comme tel, comme beaucoup de choses dans cet ouvrages c'est insidieux et d'autant plus dérangeant.
Sacralité du couple et de la famille, quitte à reproduire toutes les horreurs énumérées ? Quitte à laisser le mal-être s'installer pour les deux ? J'ai l'impression de ne plus très bien saisir l'intérêt de ce livre.

Plus loin, il définit le désir féminin comme fluctuant et lié aux émois en opposition à celui des hommes qui serait « remarquablement » stable. Bonjour le cliché. Il évoque les hormones mais admet que ça dépasse son domaine de compétence. S'il n'y avait que là. Mais il fait bien parce qu'il oublie de préciser que les hommes aussi sont soumis à des cycles hormonaux.

La suite en commentaire.
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