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Critique de fabienne2909
« Vous m'en mettrez un deuxième ? ».
Assise à ce bar à la décoration passe-partout, un peu démodée mais pas trop, je m'adonne à la boisson de ce breuvage sombre, odorant et un peu fort. de la Guinness ? Non, du café pardi, il est trop tôt ! Perdue dans les volutes argentées s'élevant de ma tasse, je ne distingue bientôt plus ce qui m'entoure, et je me sens glisser…
Quand je rouvre les yeux, un peu tremblante, je me rends compte que le malaise a dû être bien passager, puisque je suis à la même place, au même endroit. Même jour, même heure, même pommes ?
Un vague sentiment de déjà vu me gagne, alors que je repense à ces histoires japonaises étranges de voyage dans le temps : un homme qui a élevé la fille d'un autre sans lui révéler qui est son vrai père, et qui voyage dans le passé pour avoir le courage de le faire ; un jeune homme qui vient revoir sa mère pour lui avouer qu'il n'a pas été à la hauteur de ses attentes, loin de là ; un autre jeune homme qui lui se balade dans le futur vérifier que sa fiancée, qu'il n'a pu épouser, est bien heureuse ; enfin un vieil homme qui revient offrir un cadeau d'anniversaire à sa femme le jour de sa disparition tragique… Les regrets ne seraient-ils que l'apanage des hommes nippons ?
Étranges ces voyages dans le temps, qui ont lieu le temps qu'un café soit servi et soit chaud, car ils me font penser à un autre livre que j'ai lu il y a quelques temps. Parfois, on ne sait plus bien distinguer les romans qu'on lit quand on lit trop, ça doit être ça, on tend à les confondre. Mais tout de même, il m'a bien semblé que j'avais lu un premier roman se passant dans un café, narrant de courtes histoires sur des gens qui ont un deuil à faire, et dont le message, en filigrane, est qu'il faut savoir profiter de la vie comme elle vient, au moment présent, parce que le bonheur est si fugace qu'alors qu'on pense le tenir pour de bon, il s'enfuit et ne laisse plus que des souvenirs à raviver par des lampées de café magique. Même odeur, même saveur, pas grand-chose ne les distingue l'un de l'autre. C'est pas mal fichu, c'est parfois touchant, malheureusement parfois un peu répétitif, surtout dans les explications quand on a compris le concept. Bref, si on a aimé l'un on aimera l'autre.
Mais peut-être après tout vois-je double, et il n'y avait pas que du café dans ma tasse…
Assise à ce bar à la décoration passe-partout, un peu démodée mais pas trop, je m'adonne à la boisson de ce breuvage sombre, odorant et un peu fort. de la Guinness ? Non, du café pardi, il est trop tôt ! Perdue dans les volutes argentées s'élevant de ma tasse, je ne distingue bientôt plus ce qui m'entoure, et je me sens glisser…
Quand je rouvre les yeux, un peu tremblante, je me rends compte que le malaise a dû être bien passager, puisque je suis à la même place, au même endroit. Même jour, même heure, même pommes ?
Un vague sentiment de déjà vu me gagne, alors que je repense à ces histoires japonaises étranges de voyage dans le temps : un homme qui a élevé la fille d'un autre sans lui révéler qui est son vrai père, et qui voyage dans le passé pour avoir le courage de le faire ; un jeune homme qui vient revoir sa mère pour lui avouer qu'il n'a pas été à la hauteur de ses attentes, loin de là ; un autre jeune homme qui lui se balade dans le futur vérifier que sa fiancée, qu'il n'a pu épouser, est bien heureuse ; enfin un vieil homme qui revient offrir un cadeau d'anniversaire à sa femme le jour de sa disparition tragique… Les regrets ne seraient-ils que l'apanage des hommes nippons ?
Étranges ces voyages dans le temps, qui ont lieu le temps qu'un café soit servi et soit chaud, car ils me font penser à un autre livre que j'ai lu il y a quelques temps. Parfois, on ne sait plus bien distinguer les romans qu'on lit quand on lit trop, ça doit être ça, on tend à les confondre. Mais tout de même, il m'a bien semblé que j'avais lu un premier roman se passant dans un café, narrant de courtes histoires sur des gens qui ont un deuil à faire, et dont le message, en filigrane, est qu'il faut savoir profiter de la vie comme elle vient, au moment présent, parce que le bonheur est si fugace qu'alors qu'on pense le tenir pour de bon, il s'enfuit et ne laisse plus que des souvenirs à raviver par des lampées de café magique. Même odeur, même saveur, pas grand-chose ne les distingue l'un de l'autre. C'est pas mal fichu, c'est parfois touchant, malheureusement parfois un peu répétitif, surtout dans les explications quand on a compris le concept. Bref, si on a aimé l'un on aimera l'autre.
Mais peut-être après tout vois-je double, et il n'y avait pas que du café dans ma tasse…
