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Critique de mh17


Kei, la narratrice, se rend à Manazuru, une station balnéaire. Tandis qu'elle marche vers le cap, elle sent qu'elle n'est pas seule. Kei habite à Tokyo avec sa mère et Momo, sa fille adolescente. Elle a un amant Seiji et elle vit de ses écrits. Son mari Rei a disparu depuis douze ans sans laisser de traces. Kei éprouve la nécessité de se rendre à Manazuru, plusieurs fois. Essaie-t-elle de le trouver ou bien de l'oublier ? Quelle est cette présence à côté d'elle ?

Le roman alterne avec justesse les scènes réalistes, ancrées dans le quotidien japonais et les scènes d'introspection étranges. Kei a des difficultés à communiquer avec Momo qui se détache d'elle. Kei s' était accrochée à sa petite fille comme à une bouée quand Rei a disparu. Elle a des difficultés à communiquer avec sa mère qui détestait son mari et puis aussi avec Seiji, jaloux du disparu. A Manazuru, Kei se souvient de sa rencontre avec Rei, du temps des fiançailles et puis de bribes de souvenirs plus douloureux et profondément enfouis qui prennent des formes évanescentes. Celles-ci la suivent dans son quotidien, quand elle fait les courses par exemple, d'abord indistinctes mais peu à peu une forme féminine se détache du lot puis une voix avec laquelle elle dialogue.
Ce roman m'a plu même si je l'ai trouvé un peu long.

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