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Critique de Epictete
Il s'agit d'une histoire vécue par l'auteur, Susanna Kaysen, lorsqu'elle avait dix-huit ans. Crise d'adolescence qui s'éternise, mal dans sa peau, mal dans la société, elle se retrouve enfermée dans un hôpital psychiatrique pendant un an et demi.
Pendant les trois-quarts du livre, elle va nous raconter son environnement, décrire les comportements de ses compagnes d'enfermement, les attitudes du corps médical. Et il apparaît assez vite que pour une expérience autobiographique, il est étonnant qu'elle ne parle pratiquement jamais d'elle. Quand par hasard elle le fait, c'est avec une froideur, une tristesse rare, une sorte de détachement clinique, hors des sentiments. Et tout cela donne une impression de réalisme, de malheureusement possible.
Il y a cependant un niveau de réflexion et d'analyse qui va bien au-delà du simple récit, et qui s'amplifie vers la fin de l'ouvrage.
La fin devient carrément plus sérieuse, avec une analyse beaucoup plus pointue entre « Esprit et cerveau », entre « folie » et « normalité ». C'est un véritable cours de psychanalyse hyper Freudienne qui termine le livre (Dont certaines parties sont d'ailleurs tirées de publications médicales)
Elle démontre la solitude et l'impuissance de la personne face aux certitudes du corps médical.
Ce livre raconte un intermède dans la vie d'une jeune femme (Un an et demi !), intermède marqué par une sorte de double peine : La folie et l'internement.
Ni l'auteur ni le lecteur n'en sortent sans réflexion, sans avis.
Pendant les trois-quarts du livre, elle va nous raconter son environnement, décrire les comportements de ses compagnes d'enfermement, les attitudes du corps médical. Et il apparaît assez vite que pour une expérience autobiographique, il est étonnant qu'elle ne parle pratiquement jamais d'elle. Quand par hasard elle le fait, c'est avec une froideur, une tristesse rare, une sorte de détachement clinique, hors des sentiments. Et tout cela donne une impression de réalisme, de malheureusement possible.
Il y a cependant un niveau de réflexion et d'analyse qui va bien au-delà du simple récit, et qui s'amplifie vers la fin de l'ouvrage.
La fin devient carrément plus sérieuse, avec une analyse beaucoup plus pointue entre « Esprit et cerveau », entre « folie » et « normalité ». C'est un véritable cours de psychanalyse hyper Freudienne qui termine le livre (Dont certaines parties sont d'ailleurs tirées de publications médicales)
Elle démontre la solitude et l'impuissance de la personne face aux certitudes du corps médical.
Ce livre raconte un intermède dans la vie d'une jeune femme (Un an et demi !), intermède marqué par une sorte de double peine : La folie et l'internement.
Ni l'auteur ni le lecteur n'en sortent sans réflexion, sans avis.
