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Critique de ASAI


Ce livre m'a été offert par son éditeur (pour 2 achetés, 1 offert). Ce n'est pas la première fois que je bénéficie de ce genre de cadeau-surprise, et souvent j'ai apprécié une découverte.
C'est le cas ici.
Rapidement, La Cuisinière, raconte, principalement, l'histoire, vraie, de Mary, petite irlandaise immigrée aux Etats-Unis à la fin du XIXè siècle, qui rapidement quitte son emploi de blanchisseuse, très ingrat, mal payé, pour celui de cuisinière (trois fois mieux rémunéré), et qui est porteuse asymptomatique de la typhoïde. Donc sans le savoir et sans avoir été malade, elle transmet et certains meurent.
En août 2020, cette histoire prend une couleur particulière.
Car Mary nie d'abord sa dangerosité, est-ce qu'elle ne la comprend pas ? est-ce que le déni l'arrange ? le livre ne répond pas à la question. Et c'est ce que je reproche à l'auteure. de mon point de vue, elle nous laisse dans le flou, dans l'ambiguité.
Si Mary était consciente, pourquoi a t elle continué son métier de cuisinière ? Or il apparait qu'elle était consciente. Alors pourquoi le livre, l'auteure tente de nous la rendre "gentille" ? Est-ce qu'aujourd'hui ou dans les quelques dizaines d'années précédentes, on aurait accepté qu'un "positif" continue son activité (quelle qu'elle soit) tranquille et contamine des dizaines de personnes ? Non, évidemment. Donc le comportement de Mary et sa non conscience sont incompréhensibles et inadmissibles et n'attirent dont aucunement la sympathie du lecteur.
Pourtant, il me semble que l'auteure tente de nous la rendre sympathique. Et c'est là où je ne comprends pas.
Alors, certes, il y a dans le livre d'autres choses, dans ces premiers chapitres qui pouvaient être intéressants : les médecins puissants face à une pauvre fille. La problématique du patient kidnappé par des équipes médicales et des protocoles conduit quelques chapitres, puis est abandonnée.
Au final, je ne regrette pas cette lecture accidentelle mais sur le plan littéraire, elle ne m'a rien apportée.
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